Tänak a été surpris par des bosses qu'il n'avait pas reconnues
De retour sur le Rallye Monte-Carlo après son énorme accident, Ott Tänak a expliqué avoir simplement été désarçonné par des bosses "pas reconnues" avant la spéciale et avoir déjà vu "plus de 300 fois" son crash.
Les images de la sortie de route effrayante d'Ott Tänak et Martin Järveoja ont fait le tour du monde. Difficile de ne pas être estomaqué devant cet accident impressionnant et interminable et devant le fait que les deux hommes sont sortis eux-mêmes de leur Hyundai i20 Coupe WRC, indemnes.
De retour ce matin sur le Monte-Carlo, après avoir passé une nuit en observation à l'hôpital de Gap, l'Estonien, Champion du monde en titre de la discipline, toujours homme de peu de mots, s'est exprimé pour le site officiel du WRC. "Je vais bien, merci", a-t-il sobrement répondu à la question d'usage, avant de revenir sur les circonstances de l'accident : "En gros, nous avons roulé sur des bosses que je n’avais pas reconnues pendant la reco, et nous allions un peu trop vite. J’ai touché la première bosse, ce qui m'a déjà envoyé sur la mauvaise trajectoire, et sur la seconde bosse nous sommes sortis. Donc j’ai été piégé par une trop grande vitesse, en fait."
Symbole de la vitesse à laquelle la Hyundai est sortie, la longue série de tonneaux qui a suivi l'impact initial. Entre la sortie et l'immobilisation de la voiture, une quinzaine de secondes se sont écoulées, à la fin desquelles des mots ont été entendus, mais ne provenant visiblement pas de Tänak lui-même. "En fait, je n’ai rien dit et, oui, ça n’avait rien d’agréable et je n’ai jamais vraiment compté les secondes. Il n’y avait rien à faire."
"Je n’ai pas vérifié la voiture après, mais oui, évidemment, tous les équipements de sécurité ont fait leur travail. Je suis content d’être là et sans blessures, donc c’est bien", a-t-il déclaré au sujet de l'état de sa voiture, avant d'ajouter, en réponse à une question sur les débuts contrariés de sa défense du titre : "Je n’ai pas connu ça au Monte auparavant mais, OK, c’est la position dans laquelle nous nous trouvons et désormais nous devons commencer à revenir."
"J’aurais bien sûr espéré être encore dans la course et surtout rouler afin de connaître mieux encore ma nouvelle voiture, mais c’est comme ça : un accident, ça fait partie de notre boulot, ni plus ni moins", a-t-il ajouté, pour La Nouvelle Gazette.
"Je pense même avoir déjà vu [les images de l'accident] 300 fois au moins, avec tous les gens qui me les font suivre ! Disons que pour moi, il n’était pas nécessaire de les revoir. J’ai vécu ça de l’intérieur, et ce que j’ai pu ressentir à ce moment-là, je n’avais pas besoin d’images pour le ressentir à nouveau."
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