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WRC - Présentation du Rallye de Grande-Bretagne

Ce weekend se disputera au Pays de Galles l'ultime manche de la saison 2014 du Championnat du monde des Rallyes WRC

Ce weekend se disputera au Pays de Galles l'ultime manche de la saison 2014 du Championnat du monde des Rallyes WRC. Si les jeux sont déjà faits au classement pilote, trois équipes restent encore en lice pour la place de dauphin de Volkswagen chez les constructeurs.

La saison 2014 du WRC arrive à son terme ce weekend, avec le Rallye de Grande-Bretagne, disputé au Pays de Galles. En dépit du fait que les champions du monde pilote et constructeur soient d'ores et déjà connus, l'épreuve ne sera pas pour autant dénuée d'intérêt. En effet, la lutte continue de faire rage pour la deuxième place au classement des constructeurs, avec pas moins de trois équipes se tenant dans un mouchoir de poche.

Citroën tout d'abord, qui se présente sur ce dernier rallye avec 187 pts, après une saison décevante sans aucun succès au compteur. M-Sport suit de très près derrière, avec 180 unités, et porte ses espoirs sur son pilote "du cru", Elfyn Evans, mais aussi et surtout

Mikko Hirvonen, qui quittera la scène du mondial

au terme de la course, après treize ans de bons et loyaux services. Nul doute que le Finlandais, dans une dynamique positive depuis le Rallye d'Espagne où il a renoué avec le podium, mettra un point d'honneur à tirer sa révérence sur une bonne note. Dernier élément de ce triumvirat, Hyundai (175 points), seule équipe cette saison à s'être mise en travers de la route des Volkswagen, contestant la suprématie de la marque de Wolfsburg sur ses propres terres, en Allemagne.

Le parcours

Le Rallye de Grande-Bretagne s'inspire du légendaire RAC Rally (RAC pour Royal Automobile Club). Créé en 1932, le RAC Rally perdura sous ce nom jusqu'en 1997, date à laquelle il devint le Wales Rally GB. Le RAC Rally s'est fait connaitre, notamment dans les années 70, grâce à ses routes rapides serpentant dans les forêts, ou bien empruntant les routes de parc.

Pendant longtemps, le Rallye de Grande-Bretagne effectua de nombreux décrochages dans les différents pays du Royaume, notamment en Angleterre et en Ecosse, avant que les promoteurs de l'épreuve ne concentre celle-ci exclusivement sur le Pays de Galles à partir de l'an 2000.

Le tracé du rallye a néanmoins connu un léger lifting en 2013, l'itinéraire quittant la capitale Cardiff pour rejoindre la côte septentrionale du pays au poireau. Cette petite modification n'altère cependant pas l'une des principales spécificités de l'épreuve : sa météo exécrable ! Le brouillard, la pluie, la boue et parfois même la neige (!) constituent autant d'écueils à éviter pour les pilotes.

La principale clé du succès sur le Wales Rally GB réside d'ailleurs dans l'aptitude des pilotes à bien appréhender la variation de l'état des routes, qui peut modifier fondamentalement le niveau d'adhérence d'une spéciale à une autre, et allonger/raccourcir la distance de freinage. En cela les reconnaissances et les prises de notes joueront un rôle déterminant dans la bonne gestion de l'épreuve. Les copilotes sont prévenus.

'C'est le rallye sur lequel on peut avoir le plus de pluie et de boue. Le profil est donc tout à fait particulier', dixit Didier Clément, responsable de l'exploitation des Citroën DS3 WRC. 'L'adhérence change tout le temps ! Le grip peut parfois être correct, mais lorsque le revêtement est fait de "pierres pommadées", il est quasi nul'. La boue modifie ainsi grandement le comportement des voitures, et on comprend mieux pourquoi lorsqu'on apprend que les mécaniciens retirent parfois jusqu'à 100 kg de boue agglomérée sur les voitures au parc d'assistance !

Mais bien plus qu'alourdir simplement les bolides, la boue et le revêtement glissant mènent les équipages à un dilemme : quelle rigidité de suspensions adopter ?
Des suspensions bien taries permettront certes de gagner en précision dans les nombreux enchaînements rapides, mais seront un facteur de déstabilisation de la voiture, alors qu'au contraire des suspensions plus souples engendreront un meilleur grip, mais seront à l'origine d'une direction plus "molle".

Difficile dans ces conditions de trancher le nœud gordien, et il est fort probable que les équipes ajusteront leurs réglages le jour J, en fonction du profil des spéciales et de l'état des routes. Qu'on se le dise, les dés ont beau avoir déjà été jetés en cette fin de saison, cette ultime épreuve ne sera en rien une sinécure pour les pilotes et leurs équipes.

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