WRC2 - Evans doit battre le contingent français
Une victoire est indispensable pour le Gallois, qui prend le départ de son dernier rallye de la saison en WRC2, avec des chances de titre relativement limitées, en Corse, où il avait signé son meilleur résultat à ce jour en Mondial.
Dans les terribles conditions météo de 2015, Elfyn Evans, alors au volant d'une Fiesta RS WRC de M-Sport, avait occupé la tête en début d'épreuve avant de se maintenir jusqu'à l'arrivée en deuxième position entre les Volkswagen de Jari-Matti Latvala et Andreas Mikkelsen.
“Être de retour en Corse rappelle plein de souvenirs uniques de l'an dernier”, assure-t-il. “Les conditions météo étaient un peu inhabituelles, mais je pense que cela a été une de mes meilleures performances derrière le volant d'une voiture de rallye.”
Toujours chez M-Sport, mais en WRC2, Evans a remporté cette année les deux premiers rallyes de la saison, au Monte-Carlo et en Suède, sur sa Fiesta R5. Les sept manches suivantes sont toutes revenues à une Skoda Fabia R5, sa chance étant que les victoires ont été partagées entre celles, officielles, d'Esapekka Lappi et Pontus Tidemand et celle, préparée et engagée par ORECA, de Teemu Suninen.
Grâce à une deuxième place en Pologne, une troisième en Finlande et une quatrième en Argentine, mais en ayant dû déplorer un score vierge au Portugal, c'est avec deux points d'avance sur Suninen et 13 sur Lappi qu'Evans prend le départ en Corse - où le premier cité est engagé hors championnat et le second est absent.
Problème : le barème de points du WRC2 ne retenant que les six meilleurs résultats sur les sept rallyes choisis par un pilote pour inscrire des points, et la Corse étant le dernier à son programme, l'épreuve insulaire représente sa dernière opportunité d'augmenter son capital alors que ses rivaux finlandais en auront encore deux en Espagne et en Grande-Bretagne.
“C'est notre dernière sortie dans le championnat WRC2”, confirme Evans. “Notre but est toujours de marquer le maximum de points et si nous pouvons avoir un rallye sans problème, je pense que c'est atteignable. On va y aller et faire de notre mieux, mais pour ce qui est du championnat, il ne restera ensuite plus qu'à attendre et voir.”
Opposition relevée
Sur l'île de Beauté, Evans aura malgré tout face à lui une Skoda d'usine aux mains de l'expérimenté Jan Kopecky, ainsi qu'une ribambelle de pilotes tricolores régulièrement présents mais particulièrement désireux de bien faire à domicile : Julien Maurin avec une Fabia lui aussi, Quentin Gilbert, Yoann Bonato et le local Pierre-Louis Loubet sur leurs Citroën DS3 R5, ou Quentin Giordano pilotant la Peugeot 208 T16 du Sébastien Loeb Racing.
À suivre également, la 208 de la Peugeot Rally Academy aux mains de José Antonio Suarez, une autre Skoda pilotée par Ghislain de Mevius et la Hyundai i20 RS officielle - dont ce sera la première sortie - pilotée par celui qui l'a développée, Kevin Abbring.
Deux autres i20 privées sont engagées pour Stéphane Sarrazin et Fabio Andolfi, mais hors championnat - tout comme les Skoda de Bryan Bouffier et Suninen.
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