Cluzel : J'arrêterai quand je ne pourrai plus être Champion du monde
Le Français ne se détourne pas de son objectif, bien décidé à ne pas s’appesantir sur les coups durs qu'il a connus mais à plutôt penser à ce que 2020 pourrait lui apporter.
Le vainqueur Jules Cluzel, GMT94 Yamaha
Yamaha
Jules Cluzel n'a pas complètement fait une croix sur le WorldSBK, où il a couru un an avant de revenir en Supersport, cependant la catégorie reine des dérivées de la série ne constitue pas à ses yeux l'accomplissement ultime. À 31 ans, le jeune papa a d'autres rêves en tête et, sportivement, rien ne semble pouvoir le détourner de l'objectif qu'il poursuit inlassablement : celui de devenir Champion du monde en WorldSSP.
"J'essaye toujours de me concentrer sur l'année en cours. Parfois on peut manquer son objectif quand on pense à l'avenir, alors mon manager y travaille pour moi et j'ai de la chance en ce sens", a-t-il expliqué dans un live sur le compte Instagram du championnat. "Le WorldSBK est un objectif mais pas à tout prix, car je me sens fort en Supersport, il me manque quelque chose pour être Champion du monde et j'ai la possibilité d'y arriver, alors pourquoi devrais-je changer de catégorie ? C'est difficile de trouver une équipe d'usine, alors non. Je le voudrais vraiment mais dans quelles conditions ? C'est la question."
Engagé pour sa huitième saison en WorldSSP, Jules Cluzel affiche, de loin, le parcours le plus long et le plus riche du championnat. Trois fois vice-Champion du monde et trois fois troisième, il repart chaque année en quête du titre. Tant qu'il n'aura pas décroché le Graal, il semble que jamais il ne se contentera des succès acquis par le passé, et notamment de ses 20 victoires.
"J'espère que ça peut être mon année", suggère-t-il alors que l'on attend de connaître la date de reprise du championnat. "Je m’entraîne très dur pour ça. Je me sens fort, expérimenté. J'essaye dur, je ne baisse jamais les bras. Il m'est arrivé beaucoup de choses, mais je ne veux pas regarder les choses négatives et me dire que j'ai été un peu malchanceux − voire même beaucoup !"
Par trois fois, en effet, Cluzel a manqué le titre pour l'équivalent d'une victoire ou moins, mais il a aussi connu des blessures et des accrochages particulièrement coûteux. Cependant, il met un point d'honneur à voir le bon côté des choses et à garder la tête dans le guidon à la poursuite de son objectif.
"Je veux être positif. Je fais ce que j'aime, je vis mon rêve. J'ai beaucoup de chance de faire ça alors j'essaye juste d'être positif, de gagner autant que possible et d'être Champion du monde. C'est mon rêve alors je me bats pour ça", affirme le pilote français. "Le jour où je n'aurai plus la possibilité d'être Champion du monde, j'arrêterai. Mais si je continue c'est parce que je me sens vraiment fort."
Bien qu'il lui soit pour le moment assez difficile de se projeter sur cette saison 2020, entamée en février par un podium en Australie, Cluzel veut croire que le projet lancé l'an dernier avec le GMT94 pourra le mettre dans les bonnes conditions pour arriver à ses fins. "Je pense qu'on forme une équipe forte. Il y a une bonne coopération entre Corentin [Perolari] et moi, et avec l'expérience de l'année dernière et celle de l'équipe, j'espère que 2020 pourra être une bonne saison."
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