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Melandri - "Mes attentes sont élevées, mais ça ne sera pas facile"

Marco Melandri fera son retour à la compétition en 2017, après plus d'un an et demi d'arrêt. Une perspective à laquelle il peine à croire, tant le programme qui lui est proposé correspond en tous points à ce qu'il attendait.

Marco Melandri, San Carlo Honda Gresini

Photo de: Team Gresini

Marco Melandri vainqueur de la Course 1
Marco Melandri
Marco Melandri
Marco Melandri
Marco Melandri
Compétition en go-kart : Marco Melandri
Marco Melandri, San Carlo Honda Gresini

Quand Marco Melandri annonçait fin janvier qu'il serait absent des grilles de départ en 2016, sa carrière semblait bel et bien être arrivée à son terme. Tumultueuse, parsemée de pépites autant que de moments de tension et d'incompréhension, elle l'a vu évoluer 17 ans en Championnats du monde, d'abord en Grands Prix puis en Superbike. À la clé, un titre en 250cc mais jamais le sacre espéré en catégorie reine, celle des prototypes comme celle des dérivées de série.

Et pourtant. Six mois plus tard, le voici revenu dans l'arène, Ducati l'ayant officialisé pour la saison à venir au sein de son équipe officielle en WSBK. Lui qui a maintes fois expliqué durant l'année qu'il vient de passer loin de la compétition qu'il n'accepterait aucun guidon au rabais, qu'il avait besoin d'un programme ambitieux et stimulant pour ré-enclencher la machine, le voici assuré de disposer de l'une des motos les plus performantes du plateau et de l'encadrement d'une équipe de pointe, qui plus est italienne. Assurément le meilleur projet qu'il pouvait espérer à ce jour, pour un retour qui s'annonce tonitruant.

"D'un côté, mon sentiment principal c'est la joie. De l'autre, je n'ai pas encore réalisé à 100%. C'est un retour avec un team et une moto qui sont indéniablement de premier ordre. Après une période très difficile, j'ai encore du mal à croire qu'une opportunité de ce genre me soit arrivée", reconnaît Marco Melandri sur le site officiel du WSBK.

Vice-champion du monde Superbike en 2011, auteur en quatre ans de 49 podiums dont 19 victoires, le pilote de Ravenne a quitté le paddock WSBK fin 2014 pour un retour en MotoGP souhaité par son employeur (Aprilia) bien plus que par lui. Huit courses plus tard, le divorce était consommé et Melandri voyait sa vie changer considérablement de rythme.

"Cette période passée loin des courses m'a fait réfléchir, elle m'a porté à améliorer mes points faibles et à comprendre encore plus combien j'ai envie de courir et d'être bon", explique-t-il. "Cet hiver, je me suis beaucoup entraîné avec la moto de cross, jusqu'à il y a quelques mois. Quand j'ai entrevu la possibilité de revenir en Superbike, j'ai ralenti un peu le rythme parce que le risque est toujours élevé. J'ai donné la priorité au vélo et j'ai continué à aller en salle pour me maintenir un minimum en forme."

Déterminé à ne pas revenir pour rien, l'Italien a vu sa patience récompensée lorsque l'offre de Ducati est arrivée. "Pour moi, la priorité était d'avoir une moto compétitive et une équipe de haut niveau comme la leur. Le team manager me connaît bien, parce qu'il a travaillé avec moi pendant un an, il sait donc ce dont j'ai besoin pour être convaincu à 100% et travailler toujours au maximum de mes possibilités. J'ai un excellent rapport avec Ducati", assure l'Italien.

"Mes attentes sont élevées, c'est certain. Je ne voulais revenir qu'à condition de pouvoir gagner. Ça ne sera pas facile, le niveau est désormais élevé, les Kawasaki sont très fortes ; Chaz [Davies], cela fait des années qu'il est sur la Ducati et je crois qu'il est la référence sur cette moto. Et puis je m'attends à ce que les autres motos progressent pour l'année prochaine, ça ne sera donc pas facile", prévient-il.

Le binôme Melandri-Davies a déjà été formé, en 2013, et les deux hommes avaient alors placé BMW aux 4e et 5e rangs du championnat, à l'avantage de l'Italien. "Ça se passera bien", promet Melandri. "Je suis globalement du genre à suivre mon chemin, et lui aussi d'après ce que j'ai déjà pu voir. L'important, c'est d'avoir du respect l'un pour l'autre, après il est normal que le coéquipier soit le premier rival. De mon point de vue, il vaut mieux avoir un coéquipier rapide, au moins ça te stimule pour être toujours au top."

Rendez-vous en février pour la première manche, à Phillip Island. Mais d'ici-là, Marco Melandri aura eu l'occasion de se faire la main en essais avec la Panigale R. Inutile de préciser qu'il est déjà impatient d'y être ! "J'ai hâte de commencer. Je suis certain qu'il y aura beaucoup d'attentes et je suis prêt à affronter des moments qui ne seront pas faciles, j'ai conscience qu'il y en aura. Mais je vois tout de façon très positive", conclut-il.

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