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Melandri se sent "mentalement plus fort" qu'en 2017

Après un break forcé, le pilote italien a retrouvé ses automatismes et engrangé une expérience qui lui sera bénéfique cette année. Il le promet, il ne sera plus aussi "gentil" dans les confrontations.

Marco Melandri, Ducati Team

Marco Melandri, Ducati Team

Ducati Corse

Marco Melandri, Aruba Racing Ducati
Marco Melandri, Aruba Racing Ducati
Michael Ruben Rinaldi, Marco Melandri, Chaz Davies, Ducati Team
Marco Melandri, Aruba.it Racing-Ducati SBK Team
Marco Melandri, Aruba.it Racing-Ducati SBK Team
Marco Melandri, Aruba.it Racing-Ducati SBK Team
Marco Melandri, Aruba.it Racing-Ducati SBK Team
Marco Melandri, Aruba.it Racing-Ducati SBK Team
Marco Melandri, Aruba.it Racing-Ducati SBK Team
Chaz Davies, Aruba Racing Ducati, Marco Melandri, Aruba Racing Ducati
Marco Melandri, Ducati Team
Marco Melandri, Ducati Team

De retour en World Superbike l'année dernière après deux saisons d'absence, Marco Melandri a eu besoin de temps pour sortir de sa retraite et reprendre le rythme de la compétition, tout en découvrant une nouvelle équipe et une nouvelle moto.

Dans un championnat dont la donne avait changé entre-temps, il s'est confronté en particulier à son coéquipier, deux fois double Champion du monde, et à un Jonathan Rea devenu roi de la discipline. Si sa copie n'a pas été parfaite, Melandri a tout de même réussi à monter sur le podium sur 50% des courses et à faire son retour à la victoire, à Misano.

Un temps troisième du championnat, le pilote italien a fini par se stabiliser l'année dernière au quatrième rang, à 46 points du podium et 76 de son coéquipier. Il s'agit de la position qu'il occupait déjà sur ses deux dernières saisons dans la discipline, à ceci près qu'elle s'accompagnait à l'époque d'un plus grand nombre de victoires, jusqu'à six en 2014.

Ce classement, Melandri peut espérer l'améliorer sur le championnat à venir tout en tentant de figurer plus régulièrement au sommet, comptant en cela sur la stabilité de son engagement avec Ducati et sur les leçons emmagasinées en 2017."Cette année, j'ai beaucoup d'expérience, une grande équipe et un grand constructeur. J'ai beaucoup plus conscience des moyens à ma disposition", affirme-t-il.

Aujourd'hui le pilote italien a la conviction que l'expérience acquise dans le contexte actuel, nouveau pour lui, se révélera bénéfique et qu'il pourra franchir un cap cette année dans les performances qu'il parviendra à délivrer en course.

"L'année dernière j'étais plus gentil, surtout quand on était en groupe. Cette année, je sais que je pourrai mieux gérer la situation", assure-t-il. "Je me sens plus fort en piste. J'ai plus d'expérience et physiquement je vais mieux, mentalement je me sens aussi mieux, plus fort. L'année dernière, je craignais le corps à corps, je craignais de subir le revers de mon absence et ça a été le cas. Cette année, je me sens beaucoup plus fort."

"Cette année, je pense être plus mûr, plus prêt que l'année dernière, mentalement plus fort et plus conscient de mes limites et de mes points forts. C'est sur eux que j'ai essayé de travailler, j'ai fait un bon hiver."

Le niveau se verra à Phillip Island

Après une trêve hivernale bénéfique, la reprise s'est faite sur les essais collectifs de Jerez, puis de Portimão, où Ducati s'est par deux fois fait griller la politesse par Kawasaki, mais aussi devancer par quelques autres concurrents opportuns. "[À Jerez] j'avais un rythme rapide, mais c'est une piste particulièrement bonne pour nous. À Portimão qui est une piste difficile j'ai retrouvé toutes les difficultés de la course plus celles des changements de rapports, et on n'a pas été très compétitifs."

Prudence, prévient Melandri, le niveau affiché en essais n'est qu'une représentation limitée de la réalité. "Camier a été très fort", constate-t-il, "mais à mon avis les tests ne montrent qu'un chrono, faire une course c'est différent. Beaucoup de pilotes avaient besoin de trouver une stimulation dans la performance. Nous, ça ne nous intéressait pas, parce qu'on sait ce qu'on peut faire quand les choses vont bien."

"Il était plus important de travailler pour trouver des informations qui nous permettront d'être plus compétitifs à Phillip Island, savoir quoi faire faire aux techniciens à l'usine. Je pense donc que les valeurs sont toujours les mêmes, même si derrière ils se sont beaucoup rapprochés, en partie grâce à l'expérience accumulée dans le temps et en partie grâce à un avantage réglementaire", note le pilote Ducati, impacté lors des premiers essais de l'année par la limitation des tours.

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