Résumé de course

Rea ne se laisse pas abattre par son abandon

Image inhabituelle que celle de Jonathan Rea qui renonce en course. Son abandon à Laguna est un coup dur au championnat, mais le Nord-Irlandais veut garder confiance.

Jonathan Rea, Kawasaki Racing

Photo de: Kawasaki Racing Team

Jonathan Rea, Kawasaki Racing
Jonathan Rea, Kawasaki Racing Team
Jonathan Rea, Kawasaki Racing Team
Jonathan Rea, Kawasaki Racing, deuxième de la Superpole
Jonathan Rea, Kawasaki Racing Team
Jonathan Rea, Kawasaki Racing Team
Jonathan Rea, Kawasaki Racing Team
Jonathan Rea, Kawasaki Racing Team
Jonathan Rea, Kawasaki Racing Team, fête sa victoire
Jonathan Rea, Kawasaki Racing
Jonathan Rea, Kawasaki Racing
Jonathan Rea, Kawasaki Racing

Pour la deuxième fois seulement depuis qu'il a rejoint Kawasaki l'an dernier, Rea a été contraint dimanche à l'abandon, durant la seconde manche de Laguna Seca. Si sa dernière chute en course remonte à 2014, c'est sur un problème mécanique - comme l'an dernier à Losail - que le Nord-Irlandais a dû renoncer.

Alors qu'il avait pris les rênes de la course et qu'il avait toutes les cartes en mains pour prendre part à l'intense bagarre qu'allaient se livrer Sykes, Giugliano et Davies jusqu'à l'arrivée, Rea a mis les roues dans la terre au virage n°7 et perdu un temps précieux. Mais, à son retour en piste, le problème est apparu plus sérieux qu'il n'y paraissait et il a dû stopper sa machine peu de temps après.

"On n'est pas certains à 100% [de la cause], mais on sait que c'est mécanique parce que j'ai entendu du bruit et l'arrière se bloquait", explique-t-il sur le site officiel du WSBK. "Je ne sais pas si c'est avant ma faute ou juste après, quand je suis revenu en piste, que j'ai eu ce problème. J'ai essayé de faire quelques virages, mais ça ne faisait que s'empirer si bien que j'ai dû m'arrêter."

Sur les sept moteurs à disposition pour l'ensemble de la saison, celui-ci faisait partie des cinq encore utilisables par Jonathan Rea et il venait d'être monté sur sa ZX-10R. "Pour savoir exactement quel a été le problème, il faudra qu'on fasse des analyses en renvoyant le moteur à KHI", précise-t-il.

Ne pas perdre sa confiance

Avant cette fin de week-end en queue de poisson, Jonathan Rea avait connu samedi les joies d'une première victoire à Laguna Seca, s'imposant face à son coéquipier au terme d'un superbe duel, ce qui fait désormais figurer 14 circuits différents à son palmarès.

C'était la 18e fois consécutive qu'il montait sur le podium, la 82e fois de sa carrière. Et son taux de réussite avec Kawasaki témoigne de la dimension qu'a pris sa carrière depuis qu'il a rejoint les Verts l'an dernier puisqu'il compte déjà 40 podiums avec eux, contre 42 remportés avec Honda entre 2009 et 2014.

Il s'agit désormais de ne pas se laisser abattre par ce coup d'arrêt et de repartir sur un rythme aussi solide que précédemment lorsque la saison reprendra, dans un peu plus de deux mois en Allemagne. Il restera alors quatre manches à disputer ; huit courses qui mettront en jeu 200 points. Leader pour la 42e course consécutive - il bat le précédent record détenu par Troy Bayliss - Rea a encore de quoi voir venir avec ses 46 points d'avance. Néanmoins ce sont 79 points de moins que l'an dernier à pareille époque et il ne pourra pas se permettre de connaître un autre score vierge face à un Tom Sykes au meilleur de sa forme.

"Ça n'est jamais bon de perdre 25 points sur son plus proche adversaire, mais j'ai le sentiment d'être le plus fort à l'heure actuelle et de bien piloter. Je me sens en confiance sur la moto, je ne suis pas aussi nerveux que je l'étais au début de la saison. Même en étant derrière Tom, Chaz et Davide en course, je savais que je peux prendre ma place quand je veux passer", assure le Champion du monde en titre.

"Le seul problème pour moi c'est qu'il va falloir attendre huit semaines avant de piloter à nouveau la moto mais je suis confiant, je pense qu'on pourra faire du bon boulot au Lausitzring. On a placé la moto dans une fenêtre qui me plaît et on a l'air aussi très bons dans la gestion de l'usure des pneus. C'est juste frustrant de devoir attendre aussi longtemps avant de courir à nouveau !"

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