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Le responsable d'Aprilia aimerait voir évoluer les séances d'essais

En dehors du règlement Superstock et de l'ECU unique, le patron d'Aprilia Racing propose surtout de s'intéresser à la manière dont sont disputés les essais libres.

Eugene Laverty, Milwaukee Aprilia, Romano Albesiano

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Romano Albesiano, Milwaukee Aprilia World Superbike Team
Eugene Laverty, Milwaukee Aprilia
Romano Albesiano, Lorenzo Savadori, Milwaukee Aprilia
Lorenzo Savadori, Milwaukee Aprilia
Eugene Laverty, Milwaukee Aprilia
Lorenzo Savadori, Milwaukee Aprilia
Eugene Laverty, Milwaukee Aprilia
Eugene Laverty, Milwaukee Aprilia, Romano Albesiano
Lorenzo Savadori, Milwaukee Aprilia

Les discussions sur l'avenir du World Superbike ont grandement animé les coulisses des manches de ce milieu d'année. Alors que certains tirent la sonnette d'alarme sur la nécessité de repenser le fondement du règlement technique, à l'instar de Genesio Bevilacqua, patron d'Althea Racing, qui en appelle à un retour vers des règles plus proches de celles du Superstock, Romano Albesiano se montre plus pondéré.

Le patron d'Aprilia Racing se dit, certes, intéressé par les options techniques évoquées le plus souvent, et notamment la mise en place d'un ECU standardisé, comme en MotoGP, à laquelle les instances dirigeantes ont récemment ouvert la voie, cependant il estime que des solutions plus simples et pas nécessairement techniques pourraient resserrer les rangs du championnat.

"Je ne verrais pas d'un mauvais œil un rapprochement du règlement Superstock. La centrale électronique unique, on peut en parler, mais je ne pense pas que ce soit la panacée. Il y a des choses plus simples en termes d'organisation, de gestion, qui devraient être faites pour améliorer cette situation. Je parle, par exemple, des séances d'essais pendant les week-ends de course, lesquels sont prévus de telle sorte que l'on ne peut pas essayer de nouveautés techniques", expliquait avant la pause Romano Albesiano dans une interview accordée à Motorsport.com.

Depuis l'an dernier, les week-ends se composent de deux séances d'essais libres d'une heure le vendredi, qui déterminent qui sont les dix pilotes pouvant accéder directement à la Superpole 2 ; puis une troisième courte séance le samedi matin afin de préparer les qualifications de la mi-journée et la première course, qui se tient en début d'après-midi ; le dimanche, après un warm-up dans la matinée, les pilotes s'affrontent sur la seconde course.

"La première séance d'essais libres sert à prendre confiance avec le tracé et à se préparer pour les Essais Libres 2, où se joue déjà l'accession à la Superpole et où l'on ne peut clairement pas faire d'expérimentations", constate Romano Albesiano. "Une solution pourrait être de disposer de deux motos le vendredi uniquement, et avec l'une d'elles il serait possible de tester des choses différentes."

"Cela pourrait permettre à ceux qui ont un retard à combler de tester des solutions techniques qu'ils n'auraient pas le temps d'essayer sans cela. Il est clair qu'en faisant cela, même les teams qui se trouvent habituellement devant pourraient eux aussi progresser, mais en étant plus proches d'une situation optimale, ils auraient assurément un avantage moins grand."

Propos recueillis par Marcello Pollini

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