Savadori - "La 2e moitié de course, la partie critique pour Aprilia"

À la seule exception de la manche de Buriram, le pilote italien s'est systématiquement qualifié pour la Superpole 2 dès le vendredi. Ce fut à nouveau le cas le week-end dernier à Imola, où il a poursuivi son effort pour aller décrocher ce qui est à ce jour sa meilleure qualification, avec la 5e position.

Les deux épreuves ne lui ont toutefois pas permis de conserver un tel rang jusqu'au drapeau à damier. Malgré deux très bonnes entames de course, qui l'ont vu se maintenir dans le top 5 durant cinq tours en première manche puis neuf tours dimanche, ses performances ont peu à peu régressé.

"Je m'attendais à progresser en seconde moitié de course, qui est la partie critique pour nous, et ça n'a pas été le cas. J'arrive presque toujours à signer le meilleur temps dans le deuxième tour, puis la situation change peu à peu et mes chronos ralentissent", notait Lorenzo Savadori samedi, après avoir été repris par Torres, Camier et les pilotes Honda pour se classer finalement à la 8e place.

"Ma course a été perturbée par beaucoup de petites erreurs que j'ai commises", admettait encore le champion en titre du Superstock 1000. "Au final, je me suis retrouvé dans un petit groupe dont les pilotes étaient plus lents que moi mais que je n'ai pas réussi à dépasser."

Dimanche, il a longuement tenu bon en tête du groupe de poursuivants, avant d'être repris par Giugliano, Camier, Lowes puis à nouveau Torres. Il doit sa 11e place finale aux caprices de sa machine. "J'ai encore beaucoup souffert à partir de la mi-course, mais je dois dire que ça s'est quand même mieux passé qu'en Course 1", jugeait-il dimanche. "Ma course a été belle et riche en duels. Malheureusement, à la fin, la moto a commencé à avoir des à-coups et c'est la raison pour laquelle j'ai perdu quelques places. Sans ça, je serais arrivé huitième."

Travailler sur l'endurance

Les résultats décrochés à Imola ne battent donc pas ceux d'Assen - où il a même atteint le 4e rang - néanmoins ce que souhaite avant tout retenir Lorenzo Savadori, c'est le potentiel affiché. Une base qui demande désormais à être peaufinée pour qu'il puisse maintenir durablement le niveau de performances prometteur aperçu sur le tour lancé et en début de course.

"Il nous faut chercher à progresser en suivant cette direction étant donné que la seconde partie de la course reste, non pas notre point faible à 100%, mais celui sur lequel il nous faut travailler encore plus. Ce genre de choses ne se résout pas du jour au lendemain, il faut travailler", martèle l'Italien, parmi les plus jeunes du plateau à 23 ans.

"Je dois dire que le team Iodaracing et Aprilia travaillent très bien", souligne-t-il, désormais 8e du championnat. "Bien entendu, quand tu es devant tu aimerais y rester, mais je vois le verre à moitié plein : on ne cesse de progresser et c'est la chose positive, qui nous fait comprendre que l'on doit continuer sur ce chemin."