Stop ou encore pour Max Biaggi?
Photo de: XPB Images
Le Max Biaggi que l'on a revu dans le paddock WSBK à Misano est égal à lui-même. Rapide, incisif, très impliqué et intéressé par chaque détail de sa propre performance, mais aussi enclin à souffler le chaud et le froid comme l'ont prouvé ses nombreuses déclarations contradictoires au cours du week-end.
Difficile donc de savoir si cette expérience restera comme une parenthèse unique dans sa carrière, ou bien si nous le reverrons bientôt en piste, pour une manche supplémentaire ou même un retour à plein temps. L'homme aime se faire désirer et sème le doute au détour des phrases.
Il ne faut jamais dire jamais! Pour le moment, j'avance non pas course après course, mais jour après jour.
Max Biaggi
Alors quid de la manche de Sepang, au programme début août? Le circuit malais a d'ores et déjà annoncé qu'il en serait, néanmoins le pilote italien et les responsables d'Aprilia Racing ont tempéré cette perspective, indiquant qu'une décision ferme n'avait pas encore été prise.
Biaggi a tantôt affirmé vouloir en être, suggérant que l'expérience du week-end passé n'était qu'un avant-goût prometteur, et tantôt laissé entendre que le projet était mal engagé. "Je dirais qu'il va vraiment être difficile de revenir en piste pour les deux courses de la Malaisie. Il est très possible que cette expérience s'arrête ici," a-t-il déclaré à Omnicorse.
Quoique tempéré par des audiences sans relief particulier à la télévision italienne, le succès populaire et médiatique était au rendez-vous à Misano. Mais "de là à faire d'autres courses ou même un Championnat entier, je ne crois vraiment pas. Ca n'est plus ma route," a-t-il précisé.
"Parler de l'année prochaine, c'est vraiment trop. Une course ça va, deux courses c'est déjà beaucoup... Alors penser à faire la saison complète, ce sera dur pour moi. Et ça n'est peut-être pas ce que je recherche," a-t-il également suggéré, sur le site officiel du Championnat du Monde Superbike.
Et d'ajouter dans un sourire : "Mais il ne faut jamais dire jamais! Pour le moment, j'avance non pas course après course, mais jour après jour. Ensuite on verra."
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