Résumé de course

Tom Sykes se reconstruit avec deux podiums

Tom Sykes, Kawasaki
Tom Sykes, Kawasaki
Tom Sykes, Kawasaki
Leon Haslam, Aprilia Racing Team, Michael van der Mark, Pata Honda, Tom Sykes, Kawasaki
Tom Sykes, Kawasaki

En faisant le bilan de ce cinquième rendez-vous de la saison de Superbike à Imola, Tom Sykes peut s'appuyer sur l'adage qui veut que lorsque l'on se regarde on se désole, tandis que lorsque l'on se compare, on se console. Ainsi, celui qui a été champion du monde pour Kawasaki en 2013 n'a certes toujours pas repris les commandes de son stand. Celles-ci sont encore solidement tenues par cet équipier Jonathan Rea qui, à peine arrivé chez les verts, fait la loi.

Mais, pour la première fois de la saison, il a pu enfin lui tenir tête. Le Britannique a été encore battu, mais avec les honneurs. D'ailleurs, il est monté sur ses premiers podiums de l'année. Deux deuxièmes positions qui font du bien. Et comme un bonheur n'arrive jamais seul, il a profité des faux pas de Chaz Davies et de Leon Haslam pour s'installer dans le trio de tête au général.

Alors certes, il n'y a pas de quoi pavoiser lorsque l'on compte cent-douze points de retard sur un binôme leader du championnat. Mais on arrive tout de même à trouver des motifs de satisfaction : "Lors de la première manche, je me suis maudit lorsque j'ai touché mon « shifter » et que je me suis retrouvé au point mort. Je menais alors la course et comme j'ai soudainement ralenti, je me suis écarté de la trajectoire pour éviter que Jonathan ne me percute. Bien-sûr, il en a aussi profité pour me passer."

Sykes reconnaît sa défaite et prépare sa revanche

"C'est mon erreur et j'ai bien failli y laisser mon moteur. L'arrière glissait beaucoup et j'avais changé ma position de pilotage." Un regret qui n 'a pas eu à être répété lors d'une seconde manche au cours de laquelle le même Tom Sykes n'a pu que regarder de loin son adversaire. Mais tout de même sans chômer, puisque si les deux Kawasaki tournaient dans des chronos de l'ordre de 1'47, la concurrence descendait rarement sous les 1'49...:

"Jonathan a roulé fort et nous nous sommes détachés du reste du peloton. Pendant un moment, les écarts jouaient l'élastique, mais il a quelque chose en plus sur la fin de course. C'est sur quoi nous travaillons encore. Il faut accepter nos limites actuelles et rester concentrés sur le reste du championnat. Que puis-je dire de plus? Il a été meilleur sur un circuit où il avait déjà gagné par deux fois l'an passé."

Arrivé avec vingt-et-une victoires au compteur contre vingt-deux à Tom Sykes, Jonathan Rea en revendique à présent vingt-trois. Le vice-champion du monde 2014 rééquilibrera-t-il la balance dans quinze jours lors de son rendez-vous national à Donington Park? Une opération qui comptera double car à domicile : "Nous continuons à travailler dans le bons sens, et sur des petits détails sur l'équilibre général et l'adhérence qui font la différence à ce niveau de la compétition" assure Sykes. Bientôt la revanche?

 

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