Cinq Citroën C-Elysée pour le Loeb Racing en 2017?

Après avoir fait son apparition en WTCC en 2015 en alignant une Citroën C-Elysée privée pour Mehdi Bennani, le Loeb Racing récupèrera deux autres exemplaires en 2016 (ceux engagés pour Sébastien Loeb et Ma Qing Hua cette année) suite à la réduction du programme officiel de la marque aux Chevrons. Deux C-Elysées confiées l’an prochain à Grégoire Demoustier, déjà confirmé, et un autre pilote à annoncer prochainement (vraisemblablement Tom Chilton ou Ma Qing Hua) aux côtés de Mehdi Bennani, qui poursuivra avec la structure française.

Il ne s’agira pas d’un engagement constructeur, mais les voitures sont là et nous pouvons essayer de trouver une solution pour que les voitures restent sur la grille.

Yves Matton, directeur de Citroën Racing.

En 2017, l’implication du SLR en WTCC pourrait être davantage étendue, puisque les deux dernières C-Elysée qui resteront sur le marché après le départ de Citroën pourraient bien être engagées elles aussi sous la bannière du Loeb Racing, comme l’a expliqué Yves Matton, le directeur de Citroën Racing, à TouringCarTimes.

"2016 sera une première étape avec trois voitures alignées par [le Loeb Racing]", explique Matton. "Pendant la première partie de la saison prochaine, nous verrons comment cela fonctionnera. Ensuite il sera temps de parler avec Sébastien et voir s’il existe des possibilités, avec des partenaires, d’aligner cinq voitures en 2017. Bien entendu, il ne s’agira pas d’un engagement constructeur, mais les voitures sont là et nous pouvons essayer de trouver une solution pour que les voitures restent sur la grille, dans l’intérêt des promoteurs, de SLR, et de Citroën".

Par ailleurs, Matton exclut la possibilité de voir les Citroën privées alignées par plusieurs équipes en WTCC, et préfère un partenariat avec une seule structure, prioritairement le Loeb Racing, ou une autre formation sur cette équipe choisit de quitter la série en 2017.

"En WRC, nous n’avons qu’une seule équipe qui puisse vendre nos voitures et les pièces, et nous ne sommes pas organisés au sein de l’usine pour avoir une division commerciale", poursuit Matton. "J’espère donc pouvoir tout faire avec le SLR, mais nous devons aussi voir si le SLR sera organisé pour supporter cela. Et si ce n’est pas le cas, nous pourrons chercher une deuxième équipe, mais je préfèrerais travailler avec une seule équipe".