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Citroën - "Nous avons tiré le championnat vers le haut"

Le directeur de Citroën Racing pense que son équipe a fixé la barre à un niveau trop élevé pour le championnat WTCC.

Yvan Muller, Citroën C-Elysée WTCC, Citroën World Touring Car team

Yvan Muller, Citroën C-Elysée WTCC, Citroën World Touring Car team

Citroën Communication

Yves Matton et Jose Maria Lopez, Citroën World Touring Car team
Yvan Muller, Citroën C-Elysée WTCC, Citroën World Touring Car team
Yves Matton, Dirigeant de Citroën Sport
Le vainqueur Jose Maria Lopez, Citroën C-Elysée WTCC, Citroën World Touring Car team
Yves Matton, Citroën World Touring Car team
Jose Maria Lopez, Citroën C-Elysée WTCC, Citroën World Touring Car team et Yvan Muller, Citroën C-Elysée WTCC, Citroën World Touring Car team
Yvan Muller, Citroën C-Elysée WTCC, Citroën World Touring Car team
Yves Matton, Citroën World Touring Car team

Après deux saisons de présence marquée par une domination absolue en WTCC, avec deux titres constructeurs et deux titres pilotes pour José Maria Lopez, Citroën Racing a annoncé son départ de la discipline à l’issue de la saison 2016, où elle n’engagera plus que deux C-Elysée WTCC pour Lopez et Yvan Muller, avant de se consacrer pleinement au WRC. 

"Pour Citroën Racing, ce fut une belle expérience", a indiqué Matton à Autosport. "Nous avons appris beaucoup de choses. Nous avons une façon de travailler, et nous avons démontré que cela ne fonctionnait pas qu’en rallye. Nous avons appris beaucoup de chose en pratiquant la course sur circuit. En termes de technologie, il n’y a pas beaucoup de choses que nous pourrons reprendre en WRC".

"Nous avons tiré le championnat vers le haut", poursuit Yves Matton. "Mais on peut peut-être estimer que nous l’avons porté à un niveau trop élevé pour cette discipline".

En 2015, Citroën n’a laissé filer que trois victoires sur les 24 manches au programme, faisant mieux encore qu’en 2014 où la marque aux Chevrons avait décroché 17 succès sur les 23 courses disputées.

Si Citroën a eu l’occasion de se produire dans des zones géographiques potentiellement intéressantes d’un point de vue commercial, comme la Chine, la Thaïlande, la Russie ou l’Amérique du Sud, Yves Matton n’en critique pas moins le calendrier de la discipline, et Eurosport Events, le promoteur de la série.

Le point négatif (du WTCC) est peut-être quelque chose dont nous nous plaignons régulièrement : le calendrier. J’ai du mal à comprendre pourquoi nous étions au Qatar et pas à Macao. 

Yves Matton, directeur de Citroën Racing.

"Le point négatif (du WTCC) est peut-être quelque chose dont nous nous plaignons régulièrement : le calendrier", poursuit Matton. "J’ai du mal à comprendre pourquoi nous étions au Qatar et pas à Macao. Pourquoi partir d’un système de fret maritime complet à un système moitié fret maritime, moitié fret aérien? J’imagine qu’il n’est pas facile d’être promoteur, mais ce sont des choses qui doivent vraiment être prises en compte pour le futur".

Citroën conservera une présence en WTCC via l’écurie Sébastien Loeb Racing qui engagera l’an prochain trois C-Elysée, et peut-être cinq en 2017.

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