Dans la lignée de son titre en European Touring Car Championship en 2004, Andy Priaulx décroche le premier titre de la saison inaugurale du WTCC - en ne remportant qu'une seule victoire -, devant un autre pilote BMW, Jörg Müller, et Fabrizio Giovanardi (Alfa Romeo).
Deuxième titre de rang pour Andy Priaulx, qui doit cette fois s'employer (cinq victoires) pour contrer Jörg Müller, finalement battu pour un seul point par le pilote anglais. Carton plein des BMW avec la troisième place du jeune Augusto Farfus, alors qu'un certain Yvan Muller fait ses débuts dans la discipline chez Seat.
Yvan Muller semble filer tout droit vers le titre lors du dernier week-end de la saison à Macao. Mais le pilote français, alors en tête, voit sa Seat renoncer dans le dernier tour de la course 1 (moteur) avant de déclarer forfait pour la seconde manche. Grâce à sa victoire, Priaulx décroche un inespéré troisième titre consécutif. Larmes de joies pour le Britannique, mais larmes de tristesse pour Muller.
Yvan Muller prend sa revanche en 2008, avec un premier titre en WTCC, le premier également pour un pilote Seat, décroché sans contestation devant son équipier Gabriele Tarquini, et un jeune Britannique qui monte, le pilote Chevrolet Rob Huff.
Au tour de Gabriele Tarquini d'inscrire son nom au palmarès du WTCC. Battu par Yvan Muller en 2008, l'Italien prend sa revanche en devançant de quatre points son équipier français, Augusto Farfus complétant le trio de tête sur sa BMW.
Passé chez Chevrolet, Yvan Muller conclut sa première année chez les Bleus avec un deuxième titre mondial, assuré avant même la finale à Macao. Gabriele Tarquini (Seat) et Rob Huff (Chevrolet) concluent aux 2e et 3e rangs à égalité de points, alors que Priaulx se classe 4e pour la dernière année de BMW dans la discipline, avant un départ pour le DTM.
Alors que Rob Huff avait pris l'ascendant sur son équipier Yvan Muller, ce dernier opère un beau retour lors de la deuxième partie de saison pour devancer de peu son équipier anglais. Muller décroche un troisième titre mondial, Rob Huff attend son heure. Seat retire à son tour son implication officielle à l'issue de cette saison.
Cette fois c'est la bonne pour Rob Huff. Avec un scénario inverse que l'année précédente puisque, après un bon début de saison d'Yvan Muller, le pilote anglais prend l'avantage lors des dernières courses pour coiffer son premier titre mondial. La saison est nettement dominée par Chevrolet, unique équipe officielle en piste, à l'exception de Honda arrivée en fin de saison. Mais Chevrolet se retire à son tour après la dernière course.
Désormais privée de l'appui officiel de Chevrolet, l'équipe RML poursuit avec la Cruze et Yvan Muller atomise la concurrence, notamment Gabriele Tarquini, vice-champion au volant de sa Civic officielle. Mais loin, très loin du désormais quadruple champion du monde Yvan Muller. En Argentine, un pilote local s'impose pour sa première apparition en WTCC (et sa seule de la saison) sur une modeste BMW. Un certain José Maria Lopez.
Le championnat WTCC fait peau neuve avec l'apparition de la réglementation TC1, l'arrivée de Citroën et de Sébastien Loeb! Déjouant les pronostics, José Maria Lopez, le troisième homme de la marque aux Chevrons, domine ses illustres équipiers Muller et Loeb et décroche son premier titre mondial.
On prend les mêmes et on recommence. Citroën survole une nouvelle fois les débats, et ni Muller, ni Loeb (qui quittera la série à l'issue de la saison) ne peuvent empêcher Lopez de remporter un deuxième titre consécutif. Honda et Lada, les deux autres équipes officielles, récupèrent les miettes.
Meilleurs commentaires