José Maria Lopez défend Yokohama
À l'issue des deux courses de la Nordschleife, marquées par des crevaisons à répétition, José Maria Lopez défend Yokohama, le fournisseur officiel de pneumatiques pour le WTCC.
Photo de: FIA WTCC
Si le pilote argentin a connu un week-end parfait sur la Nordschleife, avec deux victoires, une pole position et un meilleur tour en course, derrière lui, ce fut un peu le chaos.
Depuis les essais libres, les crevaisons, parfois à haute vitesse, se sont répétées sur le tracé de l'Eifel, frappant Rob Huff (Honda) lors des deux séances, Hugo Valente (Honda) lors des EL2 puis les qualifications, notamment.
En course 1, Tom Coronel (Chevrolet) fut l'une des principales victimes de la série de crevaisons, avant la violente sortie de route dans cette même première manche de la Honda Civic de Tiago Monteiro, alors en tête. Un accident qui profitait alors à Lopez, qui récupérait la première place pour se diriger vers la victoire, le pilote argentin signant plus tard une nouvelle victoire, en étant cette fois parti de la pole.
Après tous ces incidents, la grogne se faisait entendre de la part des pilotes et des équipes, notamment Honda, Lada, Volvo et Tom Coronel, sur sa Chevrolet privée du Campos Racing, avec un coupable désigné : Yokohama, le fournisseur officiel de pneumatiques de la série.
Mon sentiment est que nos adversaires ont peut-être pris un certain risque au niveau des pressions et du carrossage.
José Maria Lopez.
"Je ne pense pas que le problème est imputable à Yokohama", soutient de son côté José Maria Lopez. "Ils étudient ces incidents, mais mon sentiment est que nos adversaires ont peut-être pris un certain risque au niveau des pressions et du carrossage."
À l'inverse, aucune Citroën, ni les deux C-Elysée officielles de Lopez et Muller, ni les trois voitures du Sébastien Loeb Racing, n'ont connu de problème similaire de tout le week-end. Ainsi, pour José Maria Lopez, la faute n'en revient pas à Yokohama, mais bien aux autres équipes, qui ont opté selon lui pour des réglages trop agressifs.
"Chez Citroën, nous étions plus conservateurs", continue Lopez. "Et il s'avère que nous n'avons connu de problème sur aucune de nos voitures. Bien sûr, il ne s'agit que de mon point de vue, et nous aurons bientôt une explication, mais j'ai cru comprendre que je n'étais pas le seul à penser cela."
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