Lapierre paré pour ses débuts en WTCC

Alors que le championnat WTCC reprend ses droits ce week-end à Motegi, au Japon, Nicolas Lapierre s’apprête à effectuer ses débuts dans la série, sur une nouvelle voiture et sur un tracé qu’il découvrira également.

KCMG : Nicolas Lapierre

James Holland

Robert Huff, Lada Vesta WTCC, Lada Sport Rosneft
KCMG : Nicolas Lapierre
Rob Huff, Lada Vesta WTCC , Lada Sport Rosneft
Jaap van Lagen, Lada Vesta WTCC , Lada Sport Rosneft
Rob Huff, Lada Vesta WTCC , Lada Sport Rosneft
Rob Huff, Lada Vesta WTCC , Lada Sport Rosneft

Après s’être illustré durant plusieurs saisons en LMP1 - avec Oreca puis Toyota -, et en LMP2 cette année, avec une victoire de catégorie aux 24 Heures du Mans à bord de l’Oreca 05-Nissan de l’équipe KCMG, Nicolas Lapierre va se mesurer à un tout nouvel exercice pour lui : les courses sprint en voiture de tourisme. Intégré à l’équipe Lada en remplacement de Jaap van Lagen pour les quatre dernières étapes de la saison (Japon, Chine, Thaïlande et Qatar), le pilote tricolore aborde là un nouveau challenge dans sa carrière.

"J’ai toujours suivi de près les courses du WTCC et je suis très heureux d’être ici", se réjouissait Lapierre mercredi lors d’une conférence de presse à Motegi. "J’ai reçu cette opportunité de la part de Lada de rejoindre le championnat. J’ai effectué un premier test au Castellet en été et cela s’est bien passé. Ils m’ont ainsi proposé de disputer les quatre dernières courses de la saison pour lesquelles il n’y avait pas de clash (avec le WEC NDLR), j’ai donc pensé que ce serait un bon moyen d’apprendre le championnat".

 

"J’ai beaucoup à apprendre dans ce championnat", poursuit le tricolore. "Les voitures sont assez difficiles à piloter comparé à ce que j’ai connu, mais je suis vraiment excité de le faire, et surtout de débuter au Japon, qui est toujours spécial pour moi. J’ai piloté pour Toyota ces dernières années et je connais bien les fans, je suis donc très heureux d’être là".

Reste que Lapierre n’aura pas la partie facile, lui qui devra à la fois assimiler le pilotage de la Lada Vesta TC1, et les bagarres en peloton. "C’est complètement différent", conclut-il. "J’ai effectué mon premier test en été et j’étais très surpris de voir que je devais passer par une telle phase d’apprentissage. La répartition des masses est très différentes (des prototypes) et le fait qu’il s’agisse d’une traction rend les choses encore bien différentes". 

Bien sûr, il s’agit là d’un gros challenge pour moi de passer d’une voiture à une autre.

Nicolas Lapierre.

"Mais j’ai la chance d’avoir dans mon équipe Rob Huff, un champion du monde comptant énormément d’expérience. Je peux avoir accès à ses datas et essayer de m’améliorer. Bien sûr, il s’agit là d’un gros challenge pour moi de passer d’une voiture à une autre".

Rappelons que l’arrivée de Nicolas Lapierre chez Lada a été poussée par Oreca, longtemps employeur du pilote français en LMP1 (y compris avec Toyota), l’équipe d’Hugues de Chaunac étant par ailleurs partenaire technique du constructeur russe en WTCC.

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