Les pilotes Citroën perplexes au sujet du nouveau tracé de Marrakech

José Maria Lopez et Yvan Muller restent dubitatifs à l'heure de découvrir le nouveau tracé du circuit de Marrakech, théâtre de la quatrième étape du championnat WTCC.

José María López, Citroën World Touring Car Team, Citroën C-Elysée WTCC

Photo de: FIA WTCC

Yvan Muller, Citroën World Touring Car Team, Citroën C-Elysée WTCC with José María López, Citroën World Touring Car Team, Citroën C-Elysée WTCC
Yvan Muller, Citroën World Touring Car Team, Citroën C-Elysée WTCC
Le nouveau tracé du circuit de Marrakech
Le logo du circuit de Marrakech
Yvan Muller, Citroën World Touring Car Team, Citroën C-Elysée WTCC
Podium: le vainqueur José María López, Citroën World Touring Car Team, Citroën C-Elysée WTCC
Winner José María López, Citroën World Touring Car Team, Citroën C-Elysée WTCC
Yvan Muller, Citroën World Touring Car Team, Citroën C-Elysée WTCC
Yvan Muller, Citroën World Touring Car Team, Citroën C-Elysée WTCC
José María López, Citroën World Touring Car Team, Citroën C-Elysée WTCC
José María López, Citroën World Touring Car Team, Citroën C-Elysée WTCC
Construction et préparation du Marrakech City Circuit

Après deux premières étapes compliquées à gérer en raison d'un lest de 80 kg à embarquer au Castellet et en Slovaquie face à des équipes rivales qui partaient "à vide", les pilotes Citroën officiels pensaient reprendre la main en Hongrie, où Lopez et Muller voyaient leurs rivaux lestés à leur tour, avec 70 kg pour les Honda, et 50 kg pour les Lada.

Pourtant, la partie fut difficile sur le Hungaroring, où la pluie est venue perturber les stratégies de monte de pneus pour la course 1, piégeant les voitures de la marque aux Chevrons et ses deux pilotes, qui terminaient en dehors de la zone des points.

Si Lopez se rattrapait en remportant la course 2 (son troisième succès en trois week-end), Muller se classait deuxième mais pouvait pester : un accrochage avec la Honda de Rob Huff l'avait privé d'une probable victoire.

José Maria Lopez quittait ainsi Budapest au premier rang du classement provisoire, alors que Yvan Muller remontait une place et se classait 5e, mais déjà assez loin de son équipier et du pilote Honda Tiago Monteiro, deuxième du championnat.

Les deux hommes - et les pilotes du Sébastien Loeb Racing -, doivent en outre faire face à une nouvelle redistribution des cartes pour la prochaine course à Marrakech puisque, s'ils demeurent au poids maximum de 80 kg, leurs concurrents ont droit en revanche à un allégement, les Honda descendant à 40 kg de surpoids, et Lada 30 kg, alors que les Volvo et les Chevrolet privées évolueront encore à vide.

À l'heure d'aborder l'un des rendez-vous les plus exotiques du calendrier, dans la cité de Marrakech, Lopez et Muller se montrent circonspects au sujet du nouveau tracé du circuit marocain, qui sera inauguré à l'occasion de la venue du WTCC et de ses courses de support ce week-end.

Les deux pilotes ont appris à apprécier Marrakech (où ils se sont chacun imposés à deux reprises) et son ancien tracé, simpliste à première vue, mais permettant d'atteindre les vitesses de pointe parmi les plus élevées de toute la saison, et proposant en outre un des challenge les plus ardus du calendrier avec ses hauts vibreurs à escalader franchement en bout de ligne droite. 

Nous ne dépasserons pas les 200 km/h et je ne vois pas vraiment d’endroit pour doubler.

José Maria Lopez.

"J’appréciais le caractère de l’ancien circuit, qui ne ressemblait à aucun autre sur la planète", explique José María López. "Après ma préparation sur le simulateur de Citroën Racing, j’ai l’impression que ce nouveau tracé sera très lent. Nous ne dépasserons pas les 200 km/h et je ne vois pas vraiment d’endroit pour doubler. La piste semble étroite, sans gros freinage qui permettrait de surprendre un adversaire. Ce sera un véritable challenge, notamment en qualifications en raison de la faible longueur du tracé. Les temps seront très serrés et la moindre erreur se paiera encore plus cher qu’ailleurs. En tous cas, je suis heureux de retrouver le Maroc, surtout après un début de saison aussi froid… L’ambiance est toujours extraordinaire à Marrakech".

Nous ne mettrons jamais la sixième et peut-être même pas la cinquième.

Yvan Muller.

"Comme José, je regrette que les lignes droites aient été raccourcies à ce point. Nous ne mettrons jamais la sixième et peut-être même pas la cinquième", renchérit Yvan Muller. "Le tracé nécessitera de garder un bon rythme. Sur le papier, les possibilités de dépassements seront limitées, mais je ne porterai un jugement définitif qu’une fois sur place. J’espère réaliser un bon week-end, meilleur que celui du Hungaroring. Certes, j’ai ouvert mon compteur de podiums, mais c’est la victoire que je vise !"

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