Lopez – Encore plus émouvant qu’en 2014
José Maria Lopez ne cachait pas sa joie à l’issue du week-end de Buriram, qui l’a vu s’assurer son deuxième titre consécutif avec Citroën à la faveur d’une nouvelle victoire et d’une troisième place.
Photo de: Citroën Communication
Nanti d’une avance conséquente avant l’étape thaïlandaise du championnat, José Maria Lopez savait qu’il avait de grandes chances d’être titré dès ce week-end, et même de manière probable à l’issue même de la course 1, à moins d’une contre performance de sa part, et d’un exploit d’Yvan Muller.
Bien vite, ce fut l’inverse qui se produisit : Muller renonçait dès le premier tour de la course 1 après avoir été pris dans un carambolage monstre au premier tour. Déjà assuré du titre, José Maria Lopez y rajoutait le panache en s’imposant dans cette première manche après avoir décroché la pole position, et avoir mené de bout en bout. Lors de la course 2, le pilote argentin remontait de la 10e à la 3e place sur la ligne d’arrivée.
Encore un week-end impressionnant pour le natif de Cordoba, qui demeure la référence dans la discipline.
Je pense que le niveau a grimpé encore d’un cran cette année. C’est probablement pourquoi je suis encore plus ému que je l’étais en 2014.
José Maria Lopez.
"Je suis tellement heureux d’avoir remporté ce second titre", déclarait un José Maria Lopez ému après la course. "L’an passé, les gens se sont concentrés sur le fait que mon titre était le premier pour un pilote argentin depuis Juan Manuel Fangio. Mais cette année, je pense avant tout à ma famille qui s’est énormément sacrifié pour me permettre de venir courir en Europe. J’ai débuté ma carrière à 23 ans. Après toutes ces saisons, ma passion demeure intacte et décrocher ce titre mondial représente un bel accomplissement".
"Je voudrais aussi remercier l’équipe Citroën, qui m’a donné ma chance et qui m’a donné carte blanche pour me battre durement avec mes équipiers prestigieux", continue Lopez. "Je pense que le niveau a grimpé encore d’un cran cette année. C’est probablement pourquoi je suis encore plus ému que je l’étais en 2014. Je veux savourer ce moment".
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