Lopez - Je ne sais pas comment la voiture a pu aller au bout
Le double champion du monde argentin a remporté une victoire à l'arrachée lors de la course 2 sur le Slovakiaring, alors que sa Citroën C-Elysée était proche de la défaillance dès le début de course.
Photo de: FIA WTCC
Lopez semblait bien mal engagé au cap de la mi-course lorsque, après avoir été déposé pour la première place par la Lada du jeune Nick Catsburg, le Sud-Américain commençait à envoyer des signaux inquiétants à son équipe, se plaignant notamment d'un "bruit étrange" et de "vibrations" à bord de sa C-Elysée.
Lâché par Catsburg, mis sous pression par les Honda, Lopez reprenait les choses en main à trois tours de la fin de manière assez inattendue, en haussant subitement le rythme et en allant reprendre le commandement de la course lors du tout dernier tour, pour décrocher son deuxième succès de la saison après celui acquis lors de la course 2 au Castellet.
5e de la course 1 en Slovaquie, Lopez pointe au deuxième rang du championnat, à un seul point du leader Tiago Monteiro (Honda), les deux hommes ayant déjà creusé l'écart en tête du classement, alors que l'autre pilote Citroën, Yvan Muller, perdait encore gros après un accrochage en course 2 avec Rob Huff.
Pour José Maria Lopez, cette victoire était pour le moins inespérée. "J'étais désespéré", confiait le pilote argentin à l'issue de la course. "N'importe quelle autre voiture aurait dû stopper. Je suis très chanceux, je pensais sincèrement que l'on ne finirait pas la course. Cette voiture est incroyable, je ne sais pas comment elle a pu aller au bout."
Et puis, à quatre tours de la fin, je me suis dit que si ça devait casser, ça cassera, et je suis reparti à l'attaque.
José Maria Lopez.
"J'ai pris un bon départ puis, après trois tours, j'ai commencé à entendre un bruit bizarre venant de l'arrière de la voiture", reprend le pilote argentin. "Il y avait des vibrations et la pédale de freins réagissait bizarrement. Mais j'ai continué comme ça, en me disant à chaque mètre que ce serait mon dernier virage".
"Et puis, à quatre tours de la fin, je me suis dit que si ça devait casser, ça cassera, et je suis reparti à l'attaque, et j'ai pu reprendre la première place. Chaque point récupéré est important, surtout quand on voit que son équipier est en difficulté, et quand on voit le niveau de compétition dans ce championnat. Je remercie l'équipe Citroën. Aujourd'hui, je suis le pilote le plus chanceux du monde".
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