Lopez – "Pas d'impatience" pour gagner le titre

Avec 117 points d'avance sur son plus proche poursuivant -le pilote Honda Tiago Monteiro- à l'issue des deux manches de Termas de Rio Hondo, en Argentine, où il a encore accru son avantage grâce à une pole et une victoire, Jose Maria Lopez peut voir venir. On voit mal en effet qui pourrait empêcher le pilote Citroën de décrocher son troisième titre consécutif, en autant d'années de présence en WTCC.

Alors qu'il reste encore quatre meetings à disputer (en attente toutefois de la confirmation de l'annulation des manches thaïlandaises, et de leur éventuel remplacement), soit idéalement 220 points (8x25 points + 4x5 points de la pole), l'affaire pourrait être réglée dès Shanghai, antépénultième manche du calendrier, le 25 septembre.

Un timing qui serait parfait pour le Sud-Américain, qui pourrait s'envoler sereinement pour Hong Kong pour ses débuts en Formule E avec DS Virgin Racing le 9 octobre.

"Je ne ressens pas particulièrement d'impatience à boucler le titre", a expliqué Lopez à Motorsport.com. "Je fais face à tous les championnats de la même manière, sachant qu'il est très difficile de gagner un championnat, et très facile de le perdre".

"Je vais essayer de faire du mieux que je peux", poursuit Lopez. "Même si, bien sûr, le scénario idéal serait de gagner le championnat le plus rapidement possible afin de me concentrer sur mon prochain objectif, qui est la Formule E".

"Mais la chose la plus importante est de gagner le championnat, que ce soit d'un seul point ou de 15 points d'écart, l'important est de gagner".

Entre la Formule E et le WTCC en fin de saison

La fin de saison sera chargée pour José Maria Lopez, qui s'apprête ainsi à passer au fil des weekends de sa monoplace de Formule E à sa Citroën C-Elysée en WTCC, jusqu'à la fin de sa saison de supertourisme prévue le 25 novembre sur le circuit de Losail au Qatar. Un exercice, certes commun à la plupart des pilotes de Formule E également impliqués dans d'autres disciplines, et que ne redoute pas le pilote argentin.

"Ce sera un peu étrange", poursuit "Pechito", "mais pour quelqu'un qui a été habitué à courir dans trois catégories différentes en Argentine à une époque, c'est quelque chose à laquelle je suis habitué".

"Il y aura toutefois beaucoup plus de travail avec ces deux catégories que les trois auxquelles je prenais part dans mon pays, car vous travaillez davantage sur des journées d'essais, sur simulateur. Mais je suis prêt pour cela, et si j'ai accepté de le faire, c'est parce que c'est ce que je veux".

Propos recueillis par Federico Faturos