Muller et Lopez prêts à relever le défi de l'Enfer Vert

Alors que le WTCC s'apprête à aborder le circuit le plus redoutable de son calendrier, ce week-end sur la Nordschleife, les pilotes Citroën abordent ce rendez-vous particulier avec envie, mais également une certaine humilité.

 Jose Maria Lopez, Citroën C-Elysée WTCC, Citroën World Touring Car team

Photo de: Citroën Communication

Yvan Muller, Citroën World Touring Car Team, Citroën C-Elysée WTCC
José María López, Citroën World Touring Car Team, Citroën C-Elysée WTCC
Yvan Muller, Citroën World Touring Car Team, Citroën C-Elysée WTCC
Yvan Muller, Citroën World Touring Car Team, Citroën C-Elysée WTCC
José María López, Citroën World Touring Car Team, Citroën C-Elysée WTCC
José María López, Citroën World Touring Car Team, Citroën C-Elysée WTCC
José María López, Citroën World Touring Car Team, Citroën C-Elysée WTCC
José María López, Citroën World Touring Car Team, Citroën C-Elysée WTCC
José María López, Citroën World Touring Car Team, Citroën C-Elysée WTCC
Yvan Muller, Citroën World Touring Car Team, Citroën C-Elysée WTCC

Après le tortueux circuit de Marrakech au début du mois, changement de décor radical le week-end prochain, où les protagonistes du championnat WTCC s'apprêtent à retrouver "L'Enfer vert", le redoutable circuit de la Nordschleife et ses 22 km.

Le mythique tracé allemand avait accueilli le WTCC pour la première fois l'an passé. Si bon nombre d'observateurs demeuraient sceptiques avant cette venue, force est de constater que le spectacle des voitures du mondial de tourisme évoluant au fil de la centaine de virages de la Nordschleife est resté un grand moment. 

Un grand moment également pour l'équipe Citroën, qui s'était alors imposée lors des deux courses au programme, avec José Maria Lopez, puis Yvan Muller.

"Cette victoire m’avait presque surpris, car je n’avais pas le sentiment d’avoir trouvé mes marques sur ce circuit", reconnaît Muller. "Mon expérience s’est bâtie au fil des tours et c’est maintenant un plaisir de piloter sur la Nordschleife. J’y suis retourné il y a quelques semaines pour une journée de roulage qui m’a permis de me remettre dans le rythme. C’est important car la plus grande marge de progression se situe dans le pilotage."

Pour le pilote alsacien, comme pour son équipier "Pechito" Lopez, la Nordschleife reste un monument incomparable, un summum pour tout pilote automobile.

"Pour la petite histoire, la grande ligne droite du Nürburgring représente la longueur du circuit de Marrakech sur lequel nous avons couru il y a deux semaines", s'amuse l'Alsacien. "Généralement, on dit qu’il faut avoir fait une centaine de tours pour véritablement connaître la Nordschleife. Et je ne suis même pas persuadé qu’on puisse apprivoiser totalement un tel circuit ! Il faut trouver le bon équilibre entre la prise de risques et le temps qu’on peut gagner. Il faut notamment se concentrer sur les grandes courbes qui précèdent de longues lignes droites. Si on lève légèrement le pied alors qu’il faudrait passer à fond, la perte peut se chiffrer en secondes pleines !"

Je n’ai pas eu beaucoup d’expériences avec des voitures de rallye, mais je trouve que ce sont un peu les mêmes sensations.

José Maria Lopez.

"Ce circuit est fantastique, pour moi c’est la course la plus importante de l’année avec mon épreuve nationale en Argentine", explique de son côté José María López. "Je n’ai pas eu beaucoup d’expériences avec des voitures de rallye, mais je trouve que ce sont un peu les mêmes sensations. On est jeté d’un côté et de l’autre, ça saute… et pourtant nous sommes bien sur un circuit, surnommé l’Enfer Vert !"

"Chaque tour dure plus de huit minutes et il n’y aucun endroit qui permette de se relâcher", poursuit le Sud Américain. "Personnellement, j’apprécie un peu plus la dernière section. Dans les derniers kilomètres, les virages s’enchaînent avec fluidité et on sait si on est en train de faire un bon tour. Lors des essais libres et des qualifications, la dernière ligne droite permet de faire retomber la tension. C’est nettement moins vrai en course, car le phénomène d’aspiration offre d’énormes opportunités de dépassement."

"C’est un peu comme sur un circuit en ville, la confiance se construit progressivement", conclut Lopez. "Pour ma part, j’ai beaucoup travaillé sur le simulateur de Citroën Racing, avec une journée complète qui m’a permis de de boucler une trentaine de tours. Même si nous avions une bonne base l’an passé, les ingénieurs ont continué à travailler pour améliorer les réglages. Une fois encore, nous embarquerons le lest maximum de 80 kg. Comme il y a peu de virages très lents, ce surpoids sera moins handicapant qu’ailleurs, mais il faudra tout de même composer avec l’inertie dans les grandes courbes."

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