Muller - Je fais juste mon boulot
Photo de: Citroën Communication
Vainqueur de la course 1, puis 6e de la course 2 sur le Moscow Raceway, Yvan Muller (Citroën) a également tiré profit de la pénalité de José Maria Lopez dans la course 2 pour départ anticipé, ainsi que de la mauvaise qualification de Sébastien Loeb (11e) pour se hisser à la deuxième place du championnat, réduisant son écart sur le champion du monde argentin. Mais le quadruple champion du monde ne s'emballe pas, et demeure concentré sur les prochaines échéances.
Si la prestation du pilote tricolore fut limpide dans la course 1, avec une course menée de bout en bout, la course 2 fut, comme d’habitude, beaucoup plus animé pour les gros bras, contraint de s’élancer du milieu de peloton en raison de la règle de la grille inversée. Auteur de la pole, Muller s’élançait ainsi du 10e rang sur la grille, réussissait à devancer Lopez (parti 9e) au départ, avant que les deux hommes ne se retrouvent quelques tours plus loin.
Lopez se portait en effet à hauteur de son équipier mais celui-ci ne cédait pas, et les deux C-Elysée se touchaient à plusieurs reprises. Muller gardait l’avantage, et se voyait débarrasser du pilote argentin lorsque celui-ci écopait d’une pénalité pour départ anticipé. Après avoir disposé de son autre équipier, Sébastien Loeb, le quadruple champion du monde accrochait finalement la 6e place.
On est dans une dynamique différente depuis Budapest, je me sens mieux dans la voiture, les réglages me conviennent mieux.
Yvan Muller.
Un week-end plus que satisfaisant pour Yvan Muller, qui prenait la deuxième place du championnat au détriment de Sébastien Loeb, et qui réduisait son écart sur Lopez, ce dernier ayant conclu la course en 12e place et en dehors des points pour la première fois cette saison.
"Un bon week-end, une bonne opération au championnat", a déclaré Muller. "On est dans une dynamique différente depuis Budapest, je me sens mieux dans la voiture, les réglages me conviennent mieux. Mais à Budapest j’avais pris un mauvais départ, puis est venu le Nürburgring, un circuit particulier".
"Le duel avec Pechito était un peu chaud, viril, c'était peut-être un peu inutile sachant qu'il était sous le coup d'une pénalité", continue le Français. "Je ne sais pas si son départ anticipé est le résultat de la pression que je pourrais commencer à exercer sur lui, je ne me lance pas dans ce genre de jugement. Je fais juste mon boulot, c’est tout".
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