Aurélien Panis : "Je ne m'attendais pas à galérer autant"

Rencontré à Marrakech à l'occasion de sa toute première course en Championnat WTCC sur une Honda Civic du Zengo Motorsport, le débutant Aurélien Panis n'a pas eu la partie facile mais a pu repartir avec un point au compteur.

Aurelien Panis, Honda Team Zengo, Honday Civic WTCC

Aurelien Panis, Honda Team Zengo, Honday Civic WTCC

FIA WTCC

Aurelien Panis, Honda Team Zengo, Honday Civic WTCC
Aurelien Panis, Honda Team Zengo, Honday Civic WTCC
Aurelien Panis, Honda Team Zengo, Honday Civic WTCC
Aurelien Panis, Honda Team Zengo, Honday Civic WTCC
Aurelien Panis, Honda Team Zengo, Honday Civic WTCC
Aurelien Panis, Honda Team Zengo, Honday Civic WTCC
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Aurelien Panis, Honda Team Zengo, Honday Civic WTCC
Aurelien Panis, Honda Team Zengo, Honday Civic WTCC
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Aurelien Panis, Honda Team Zengo, Honday Civic WTCC
Aurelien Panis, Honda Team Zengo, Honday Civic WTCC
Daniel Nagy, Aurelien Panis, Honda Team Zengo, Honday Civic WTCC

E.R., Marrakech - Animateur du Championnat de Formula V8 3.5 l'an passé, Aurélien Panis a opéré un changement de cap radical dans sa jeune carrière. À 22 ans, le fils de l'ancien pilote de F1 Olivier Panis s'est ainsi tourné vers la course en berline et le Championnat WTCC, qu'il découvre cette saison au volant d'une Honda Civic du Zengo Motorsports, et dotée des dernières évolutions.

À Marrakech, pour l'ouverture de la saison, Panis n'a guère eu la partie facile. Privé de roulage lors des Essais Libres 1 en raison d'un problème technique (radiateur), le pilote français a véritablement commencé à prendre ses marques lors des Essais Libres 2, au volant d'une voiture qu'il découvrait, et d'un circuit qui lui était inconnu.

Deux kilos manquant sur la Civic après les qualifications

En qualifications, il signait le dernier chrono avant de voir son temps annulé après que sa Civic a été contrôlée deux kilos sous le poids minimum (1103 au lieu de 1105 kg). Une sanction qui ne changeait rien à sa position de départ, puisqu'il s'apprêtait à s'élancer du 15e et dernier rang.

"Nous n'avons malheureusement pas pu faire d'essais durant l'hiver, mis à part 30 tours en une après-midi sur la vieille Honda", explique Aurélien Panis à Motorsport.com. "La voiture est arrivée au dernier moment, les mécaniciens ont fait le maximum pour la terminer dans la nuit, malheureusement on a eu un problème de radiateur lors des Essais Libres 1, on perdait de l'eau, et nous n'avons pas pu faire la première séance libre."

"Lors de la deuxième séance, nous avions les freins à roder et nous avons fait deux fois cinq tours pour essayer de s'adapter à la voiture et au circuit, on ne pouvait pas s'attendre à bien mieux en qualifications. C'est décevant de partir dernier, mais je n'avais jamais roulé à Marrakech, je n'avais jamais roulé sur une voiture fermée, sur une traction… c'est dur mais il va falloir continuer à travailler tout au long de la saison, ce sera l'objectif. Ça ne peut pas être pire."

"Un step énorme"

"Passer d'une monoplace à une voiture de WTCC est un step énorme. Il faut oublier tout ce que l'on connaît, recommencer d'une feuille blanche, la conduite est totalement différente. Par exemple, samedi matin, je poussais beaucoup trop les entrées [de virages] avec l'habitude de la monoplace, mais il faut calmer, le plus important ce sont les sorties, la traction. J'espère que le temps d'adaptation sera rapide, on va travailler là-dessus."

"De plus, débuter sur un circuit en ville n'était pas l'idéal, mais c'est comme ça, il faut se concentrer sur la suite, et y aller étape par étape." 

"Ma pénalité après les qualifications ? Je l'ai apprise samedi soir dans mon lit sur Twitter (rires). Ça ne changeait pas grand-chose, l'équipe a travaillé dur pour être prête à Marrakech, tout est arrivé très vite et ce n'était pas facile. Malheureusement il manquait deux kilos dans la voiture, ce sont des choses qui arrivent. Cela ne devra plus arriver, on le sait, mais cela n'a pas changé le résultat de la qualification. C'est un avertissement sans frais, ce n'est pas bien grave."

Première course, premier point

Dimanche, Aurélien Panis prenait ainsi le départ de sa première course en WTCC du 15e et dernier rang lors de la course d'ouverture. Prudent, le tricolore menait une course sage qui lui permettait d'accrocher le dixième rang et de marquer son premier point. Lors de la course principale, il était contraint à l'abandon après une roue arrachée sur un vibreur.

"La première course ne s'est pas trop mal passée", poursuit Panis. "L'objectif était de finir, la première on a pu la terminer en dixième position avec un petit point, ça fait toujours plaisir pour les gars, pour tout le monde. De mon côté, j'ai pris de l'expérience avec cette voiture. On va tirer le positif, il est clair qu'on est pas là pour finir dixièmes, mais un moment il faut être réaliste et travailler dans le bon sens avec toute l'équipe, un moment donné ça ira mieux."

"Dans la deuxième course, je cale au départ, je ne sais pas trop ce qui s'est passé avec la procédure, il faut voir ça. Le rythme était meilleur, on a fait des temps corrects en début de course, malheureusement la suspension s'est cassée et on a dû arrêter."

C'est fait, c'est derrière nous, il faut tirer les choses positives car il y en a.

Aurélien Panis.

"Ce n'était pas un week-end facile mais on va garder le positif, je suis sûr qu'à Monza on sera mieux que ça."

"Honnêtement, je ne m'attendais pas à galérer autant, après il est certain qu'avec le peu de tests dont j'ai disposé, hormis une après-midi sur la voiture 2016, cela s'annonçait difficile. La voiture est juste arrivée pour Marrakech, et on connaît malheureusement un problème technique pour les Essais Libres 1, tout n'était pas en notre faveur loin de là."

"Maintenant c'est fait, c'est derrière nous, il faut tirer les choses positives de ce week-end car il y en a, et continuer à travailler pour améliorer tout ça, et se concentrer sur Monza dès aujourd'hui."

"Etre en WTCC sur une Honda Civic 2017 est une belle opportunité, nous n'avons malheureusement pas pu le préparer comme il faut, nous allons en payer le prix en début de saison. J'espère qu'en milieu de saison, lorsque les courses outremer vont commencer, nous serons capables de nous battre aux avant-postes, c'est l'objectif."

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