Tarquini - "De bon augure pour le futur"

Débarqué par Honda fin 2015, Gabriele Tarquini a rapidement été accueilli à bras ouvert chez Lada, où il a rapidement pris en main le travail de développement de la Vesta, avec des résultats déjà visibles.

Pour le vétéran italien, la manche d'ouverture du Castellet s'est avérée difficile. Tarquini signait en effet la 11e place en qualifications, derrière ses jeunes équipiers Nicky Catsburg (5e) et Hugo Valente (10e), avant d'être violemment percuté par la Citroën C-Elysée privée de Grégoire Demoustier, en perdition au freinage du virage n°1, et était contraint à l'abandon.

Tarquini connaissait une nouvelle mésaventure au départ de la course 2, ratant son point de freinage au premier virage avant de pousser son équipier Hugo Valente, qui percutait lui-même la Honda de Rob Huff. Pénalisé d'un drive through, le Transalpin chutait en queue de peloton, avant de renoncer une nouvelle fois suite au choc du départ.

Malgré tout, Gabriele Tarquini veut garder le positif sur l'ensemble du week-end, notamment en ce qui concerne le degré de performance de la Lada Vesta.

"La performance était pas mal, que ce soit en course ou en qualifications", a confié Gabriele Tarquini à Motorsport.com. "C'est Nicky [Catsburg] qui l'a exploité le mieux, il a fait une qualification propre, deux bonnes courses aussi. Le Castellet est un circuit difficile pour la Lada, c'était déjà le cas l'an passé mais cette année nous sommes plus proches du rythme des leaders et ça c'est de bon augure pour le futur car on n'était pas très loin."

"Personnellement, mon week-end était un désastre", poursuit le pilote italien. "J'ai eu un accident dans la première course, un autre dans la seconde. Entre les deux, la voiture était réparée mais pas à 100% car nous n'avons pas eu le temps de faire les choses correctement, le choc avec Demoustier était très fort, il m'est rentré dans la roue derrière et il m'a cassé la suspension, la voiture ne marchait pas très bien ensuite."

Personnellement, mon weekend était un désastre.

Gabriele Tarquini.

Malheureux au Castellet, Gabriele Tarquini garde bon espoir que, avec des circonstances favorables comme la grille inversée, Lada est en mesure de lutter pour les places d'honneur, et ce malgré le niveau de compétitivité affiché dans le Var par les Citroën malgré leur lest de 80 kg, et les Honda.

"Honda a beaucoup progressé, avec une voiture qui est maintenant très performante en ligne droite, ce qui n'était pas le cas l'an passé", poursuit Tarquini au sujet de son ancienne équipe. "De notre côté, on doit progresser un peu, notamment avec la traction, qui est l'un des points faibles de la Lada Vesta. Mais sur des circuits favorables comme la prochaine course en Slovaquie, on peut faire de belles choses."