Crise au Qatar - Le WTCC "surveille la situation"

En début de semaine, les relations se sont brusquement crispées au Moyen-Orient, avec la mise au ban du Qatar par ses voisins, qui l'accusent très officiellement de "soutenir le terrorisme" en raison notamment de ses relations privilégiées avec le régime iranien.

Une condamnation suivie d'une mise au ban et de la rupture des relations diplomatiques entre l'émirat du Golfe et ses pays limitrophes, en premier lieu l'Arabie Saoudite et les Émirats Arabes Unis, vite suivis par Bahreïn, mais aussi l'Égypte et le Yémen.

Les conséquences s'annoncent lourdes pour le Qatar, objet d'un véritable embargo, avec pour conséquences d'importants problèmes d'approvisionnement en raison de la coupure de ses liaisons routières, maritimes et aériennes avec ses pays voisins, le Qatar important la quasi-totalité de ses denrées alimentaires.

Une situation qui est désormais suivie avec attention par le monde entier, et qui pourrait affecter, si les choses demeuraient en l'état, la tenue de diverses manifestations dans le pays, comme la finale du championnat WTCC programmée sur le circuit de Losail le 1er décembre.

Un problème logistique avant tout

"Nous surveillons bien entendu la situation au Qatar afin de nous assurer que la logistique du WTCC sera en mesure de livrer les voitures et le matériel à temps pour la finale du WTCC", a déclaré François Ribeiro, directeur de Eurosport Events, le promoteur du WTCC, à Motorsport.com.

Le circuit de Losail est le théâtre de la finale du WTCC depuis la saison 2015, et accueille les seules courses de nuit du calendrier, grâce à son système d'éclairage performant autour de la piste. Avant le WTCC, Losail doit également accueillir une manche du Superbike du 2 au 4 novembre.