Interview

Yvan Muller : Ma nouvelle vie en WTCC

Après avoir pris sa retraite de pilote en WTCC l'an passé après onze saisons au plus haut niveau, Yvan Muller savoure son nouveau rôle de consultant pour Volvo cette saison, d'autant que les S60 se sont montrées en verve à Marrakech.

Yvan Muller, Polestar Cyan Racing

Yvan Muller, Polestar Cyan Racing

FIA WTCC

Nestor Girolami, Polestar Cyan Racing, Volvo S60 Polestar TC1, Nicky Catsburg, Polestar Cyan Racing, Volvo S60 Polestar TC1, Thed Björk, Polestar Cyan Racing, Volvo S60 Polestar TC1
Yvan Muller with Eric Neve, WTCC Consultant For Eurosport
Thed Björk, Polestar Cyan Racing, Volvo S60 Polestar TC1 and Yvan Muller, Polestar Cyan Racing, Volvo S60 Polestar TC1
Yvan Muller, Polestar Cyan Racing, Volvo S60 Polestar TC1, development driver
Nestor Girolami, Polestar Cyan Racing, Volvo S60 Polestar TC1, Nicky Catsburg, Polestar Cyan Racing, Volvo S60 Polestar TC1, Thed Björk, Polestar Cyan Racing, Volvo S60 Polestar TC1
Yvan Muller, Polestar Cyan Racing, Volvo S60 Polestar TC1, development driver
Yvan Muller, pilote d'essais Polestar Cyan Racing, Volvo S60 Polestar TC1
Podium: Nestor Girolami, Polestar Cyan Racing, Volvo S60 Polestar TC1
Nestor Girolami, Polestar Cyan Racing, Volvo S60 Polestar TC1
Yvan Muller, pilote d'essais Polestar Cyan Racing, Volvo S60 Polestar TC1
Yann Ehrlacher, RC Motorsport, Lada Vesta
Yann Ehrlacher, RC Motorsport, Lada Vesta
#19 M.Racing - YMR, Norma M 30 - Nissan: Yann Ehrlacher, Ricky Capo, Erwin Creed

S'il a troqué sa combinaison blanche de chez Citroën pour une tenue sport aux tons bleu, noir et blanc du Polestar Cyan Racing – l'équipe officielle Volvo –, et affiche un nouveau look avec une barbe devenue plus fournie durant l'hiver, l'œil du "maître" Yvan Muller demeure aussi aiguisé.

Il faut dire que l'Alsacien porte une certaine responsabilité sur ses épaules puisque la structure suédoise a fait appel à lui cet hiver pour l'aider à jouer le titre mondial en 2017, à la fois en tant que pilote de développement mais aussi en tant que coordinateur et consultant pour l'organisation générale de la structure scandinave. Un nouveau rôle dans lequel il s'épanouit pleinement, comme il l'a expliqué à l'occasion d'une rencontre dans le paddock du circuit de Marrakech lors de l'ouverture de la saison.

"Je viens à Marrakech depuis plusieurs années [depuis 2009] et c'est la première fois que je n'y viens pas en tant que pilote", a-t-il expliqué à Motorsport.com. "C'est un peu étrange, et j'avais effectivement peur que cela me manque de trop."

"Alors oui effectivement, monter dans la voiture, rouler vite et ressentir sa voiture me manque un petit peu. Mais tout ce qui va autour… pas du tout. Ça, ça me va très bien. L'envie de monter dans la voiture n'est finalement pas aussi importante que l'envie de rester en dehors de tout le reste."

Monter dans la voiture, rouler vite et ressentir sa voiture me manque un petit peu. Mais tout ce qui va autour… pas du tout.

Yvan Muller.

"Mais il est clair que je ne m'ennuie pas", continue le quadruple Champion du monde de la discipline. "Chez Volvo, j'accompagne les pilotes, je suis avec les ingénieurs, je fais un peu l'intermédiaire entre les deux. Mais je suis content, je suis super heureux. On a une voiture qui fait le deuxième temps des qualifications avec Nestor Girolami [interview réalisée avant la course, ndlr], c'était inespéré il y a trois mois. Nick Catsburg rate la Q3 de peu, et tous les deux sont venus me voir à leur descente de voiture pour me dire 'merci, on a connu l'ancienne voiture et maintenant on apprécie la nouvelle'."

"Cette voiture peut être championne du monde"

Pour autant, si les performances des Volvo sur un circuit comme Marrakech ont constitué l'une des surprises du premier week-end de la saison, Yvan Muller savait que sa nouvelle équipe avait les moyens de se hisser au niveau des Honda, même sur ce tracé a priori peu favorable aux caractéristiques des S60 TC1.

"Je ne suis pas surpris", assure-t-il. "Le feeling que j'avais sur la voiture au fil des séances de cet hiver était un bon signal. Et j'ai dit à l'équipe 'les gars, cette voiture peut être Championne du monde. Maintenant, cela va beaucoup dépendre de ce que nous en faisons, de la façon dont nous travaillons dessus'. Je l'ai dit plusieurs fois, il fallait la preuve."

Un œil sur Yann Ehrlacher, le neveu

Par ailleurs, la première course de la saison du WTCC à Marrakech constituait un moment doublement spécial pour Muller, qui assistait dans le même temps aux débuts dans la discipline de son neveu Yann Ehrlacher, le fils de sa sœur Cathy Muller.

"Je suis ici pour Volvo, mais c'est vrai qu'à la télévision, je regarde les #61, #62 et #63, mais j'ai aussi un œil sur la #68", reconnaît-il. "D'abord parce que c'était mon numéro (rires) et puis c'est Yann, donc oui, évidemment, j'ai un œil sur lui. C'est un sentiment particulier mais, si je vais un peu le voir, et que l'on parle ensemble, ici ce n'est pas mon pilote."

Une semaine plus tard, Yvan Muller était aux commandes de sa propre équipe, le Yvan Muller Racing, lors de l'ouverture de la saison de l'European Le Mans Series sur le circuit de Silverstone, conclue avec une cinquième place pour la Ligier JS P3 d'Alexandre Cougnaud, Antoine Jung et Romano Ricci, et la dixième place de Yann Ehrlacher (qui mène un double programme cette saison), associé à Ricky Capo et Erwin Creed. 

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