Button craint du graining pour tous les pilotes en Autriche

Le pilote britannique ne cache pas ses craintes de voir un graining généralisé affecter les pneumatiques lors du Grand Prix d’Autriche, en raison des pressions imposées par Pirelli. 

Jenson Button, McLaren

Photo de: McLaren

Des pneus Pirelli dans les stands
Des pneus Pirelli
Des pneus Pirelli
Jenson Button, McLaren MP4-31
Jenson Button, McLaren
Jenson Button, McLaren
Jenson Button, McLaren

Pour l’épreuve disputée ce week-end sur le Red Bull Ring, Pirelli a imposé une pression minium de 22 psi sur les pneus avant, et de 19,5 psi à l’arrière. Des chiffres qui laissent Jenson Button sceptique. 

"Nous sommes à 4 psi de plus à l’avant ici, ce qui est incroyablement élevé quand on considère que nous n’avons eu aucun problème ici l’année dernière", explique-t-il. 

Le pilote McLaren estime que ces pressions élevées auront des conséquences fâcheuses sur l’usure des pneus, et que le graining viendra rapidement limiter la performance des enveloppes, spécialement sur une piste qui sollicite énormément les pneus avant. 

"C’est le type de virage que nous avons ici, à haute et moyenne vitesses, tous à gauche", rappelle-t-il. "On mettra beaucoup de charge sur l’avant droit, et beaucoup de monde aura du mal avec le graining sur chaque pneu, alors ce sera difficile, et contrôler ça sera compliqué."

"Le graining à l’avant va être un problème énorme, sachant que nous avons ici les gommes tendres, supertendres et ultratendres. Cela va rendre le week-end difficile pour tout le monde. Il s’agira de refroidir tout ça autant que possible et de piloter d’une certaine manière, en utilisant le frein moteur. C’est dommage, c’est un endroit où c’est fun de piloter, très old school…"

Les inquiétudes de Pirelli

Button comprend que Pirelli ait besoin d’imposer des limites élevées, mais il fait part de la frustration ressentie par les pilotes quant aux difficultés rencontrées pour faire fonctionner les pneus. 

"On surchauffe le pneu et rien ne fonctionne", déplore-t-il. "Peu importe l’appui aéro que l’on a, les lignes droites ne changent jamais, mais les virages si. C’est difficile." 

"À la fin de l’année dernière, je pensais que nous aurions des pressions plus basses cette année. On nous avait dit que nous aurions des pressions plus basses, et nous n’en avons pas, alors c’est vraiment difficile. Elles ne sont pas situées dans une fenêtre où ça fonctionne, je pense. Peut-être pour un tour, mais après ça…"

"Je pense que le problème, c’est que dans certains cas en course, Pirelli voit des pressions très basses derrière la voiture de sécurité, car il y a des gens qui font certaines choses. Je crois que c’est pour ça qu’ils relèvent les pressions."

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