Hamilton va "probablement" subir sa pénalité moteur à Spa

Suite à une vague de problèmes techniques rencontrés en début de saison, Lewis Hamilton a vu son total autorisé de moteurs durant la saison être rapidement atteint en plus d’avoir subi des déconvenues importantes sur le plan sportif.

S’il est parvenu à redresser la barre, au point même de s’emparer de la tête du classement et de creuser un écart de 19 unités sur Nico Rosberg, il devra subir les affres de l’utilisation d’un sixième turbocompresseur et d’un sixième MGU-H, au moins.

Toto Wolff, le directeur exécutif de Mercedes, avait expliqué avant le GP d’Allemagne que l’écurie allemande prendrait la pénalité soit en Belgique, soit en Italie, les meilleurs circuits pour permettre à un Hamilton en fond de grille de remonter le peloton en faisant valoir la puissance du bloc V6 turbo hybride dans des portions de pleine charge.

La question qui se pose pour Mercedes est de savoir s’il faut fournir à Hamilton plusieurs composés supplémentaires, sachant que la première utilisation d’un sixième élément de l’unité de puissance vaudra automatiquement 10 places de pénalité sur la grille et que la seconde vaudra 5 places supplémentaires, le reculant quoiqu’il arrive dans les dernières lignes.

De plus, changer plusieurs éléments donnerait au Britannique une certaine sécurité pour le reste de la saison.

Améliorations

La décision concernant Hamilton sera aussi influencée par les projets d’améliorations prévues par la structure de Brackley, qui doit encore dépenser ses jetons de développement.

Il est bien sûr logique d’envisager que, si Hamilton bénéficie de nouveaux éléments en Belgique, cela devrait coïncider avec des améliorations afin de ne pas le pénaliser dans la lutte pour le titre face à Rosberg.

Avec Jonathan Noble