Hamilton - Vous ne saurez rien de Barcelone avant ma retraite

Une réunion de crise a eu lieu chez Mercedes à la suite de cette course, mais que s'y est-il dit ? Lewis Hamilton déclare qu'il ne le révélera qu'à la fin de sa carrière.

S'exprimant dans une session de questions-réponses UBS en direct sur Facebook, Hamilton est revenu sur les coups durs qu'il a connus cette saison, mais aussi la façon dont il les a surmontés pour revenir au niveau de son coéquipier Nico Rosberg en tête du Championnat du monde.

"Quand j'étais plus jeune, si je faisais une mauvaise course, j'étais très dur avec moi-même, c'était un vrai défaut", estime le Britannique. "Je me rappelle de certaines courses où je ne voulais pas quitter ma chambre d'hôtel pendant trois ou quatre jours, je ne parlais à personne, même au téléphone. J'essayais juste de me sortir de cette zone d'ombre où j'étais."

"Puis, d'une façon ou d'une autre, j'en sortais et j'en faisais un point positif. Il faut étudier la situation, il faut essayer de trouver les points positifs et oublier les points négatifs."

"Par exemple, Barcelone, cette année, a été un gros coup dur pour moi. Il y a des choses que vous ne saurez pas avant que je prenne ma retraite, au sujet de ce que j'ai vécu. Le lendemain, je me suis levé et je suis allé courir, et je pensais à plein de choses et c'est fou de se penser au retard de 43 points que j'avais à l'époque, qui paraissait impossible à réduire."

Persévérer malgré la douleur

Hamilton est un bon exemple de pilote qui surmonte les obstacles ; c'est ce qu'il se veut être, comme en témoigne sa devise "Still I Rise".

"Je ne suis qu'humain. Les jours où j'ai le sentiment que c'est impossible, il faut que je persévère, aussi douloureux que ce soit et aussi dur que ce soit. Parfois, on surmonte ça rapidement ; parfois, ça prend plus de temps. Mais il faut persévérer."

"Franchement, je me sens plus fort maintenant. Il y a des jours où c'est comme si la fin du monde arrivait, je ne vais jamais gagner ce championnat, bla bla bla. Regardez où je suis maintenant, à un point au championnat. Cela montre qu'il ne faut jamais, jamais abandonner, quelles que soient les circonstances."

Un mental sous contrôle

Quant à son état d'esprit actuel, Hamilton a le sentiment que tout est sous contrôle, tant qu'il gère son mental sans intervention d'autrui.

"Mentalement, j'adore le défi de la bataille avec moi-même. Je suis le seul à savoir ce qui se passe dans ma tête. Je trouve comment faire ; parfois, cela prend plus longtemps de se sortir d'une situation, cela prend plus longtemps de la comprendre. Je ne laisse jamais personne interférer avec mon processus mental."