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Rossi - "Je me suis fait avoir par Márquez, il m'a trahi"

Les vannes sont ouvertes et Valentino Rossi n'a pas l'intention de mâcher ses mots. À quelques jours de la reprise du championnat, il insiste : tout rapport est désormais rompu avec Marc Márquez.

Podium : le troisième Valentino Rossi et le deuxième Marc Marquez

Photo de: Repsol Media

Détails de la moto de Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Marc Marquez, Repsol Honda Team et Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Podium : Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing, Marc Marquez, Repsol Honda Team
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Marc Marquez, Repsol Honda Team et Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Marc Marquez, Repsol Honda Team
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing et Marc Marquez, Repsol Honda Team
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Marc Marquez, Repsol Honda Team et Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing

Après un premier entretien vérité accordé cette semaine à Motosprint, la star des pilotes a également livré ses sentiments à La Gazzetta dello Sport. Et, d'une façon on ne peut plus limpide, il exclut tout rapprochement avec le pilote Honda, qu'il considère coupable de trahison.

"Je me suis surtout fait avoir par Márquez," affirme Valentino Rossi. "Il m'a vraiment trahi. Il est arrivé en disant qu'il était fan de moi, mais ce n'était que des conneries. J'y avais presque cru, j'étais prêt à ce qu'on ait une rivalité mûre, en se donnant à 100% en piste mais en se comportant de la même manière hors-piste. Or, de son côté, ce n'était qu'un mensonge. À Assen, j'ai compris qu'il n'était mon ami que quand il me battait. C'est trop facile comme ça."

"Après ce qu'il s'est passé, il ne pourra plus jamais y avoir de rapport personnel entre nous. Même pas un minimum", martèle le pilote italien. "Mais il faudra que l'on soit adversaires en piste - pour quelques années, j'espère - et là on pourra tous les deux se respecter. Ça, c'est important."

Lorsque l'on évoque cette vaste affaire, Valentino Rossi continue également d'en vouloir à la Direction de Course qui, en lui infligeant trois points de pénalité pour son contact avec Marc Márquez à Sepang, l'a conduit à s'élancer du fond de la grille pour le dernier Grand Prix de la saison, où se jouait le titre.

"J'entends souvent dire qu'on ne fait rien à Valentino, qu'il est ami d'Ezpeleta, qu'il commande. Mais on a bien vu que ça n'était pas le cas. Il aurait vraiment mieux valu que je reçoive une pénalité en Malaisie et que je puisse jouer ma chance à Valence. Mais la Direction de Course m'a enlevé toute possibilité de défendre mes chances", explique Rossi, qui assure ne pas avoir "très bien compris ce que [les instances dirigeantes] ont fait" en modifiant récemment cette règle.

Un Rossi tourné vers l'avenir

"Je suis fier de ce que j'ai fait, mais j'ai toujours tendance à penser à l'avenir", souligne par ailleurs Valentino Rossi, désormais focalisé sur la nouvelle saison, dont les premiers essais se dérouleront jeudi soir à Losail. "Les essais se sont mieux passés [qu'en 2015]", suggère-t-il au terme de la pré-saison. "L'année dernière n'aurait pas pu mieux débuter, avec l'une des plus belles courses de ma carrière. Je vais avoir du mal à refaire la même chose, mais j'aimerais au moins monter sur le podium", annonce-t-il.

Quant à son avenir au-delà de 2016, il se décidera d'ici quelques semaines. "Cinq ou six courses vont passer, mais je suis assez convaincu de continuer pendant deux ans et Yamaha aussi", annonce-t-il d'ores et déjà.

"Ensuite, basta, d'autant que je commence à avoir des cheveux blancs", poursuit-il. "Mais à 39 ans je pourrai courir encore une dizaine d'années en voiture, faire des courses plus fascinantes. Les 24 Heures du Mans ou le Dakar. Même s'il faut se lever trop tôt là-bas…"

"Je pense que quand j'arrêterai, je deviendrai vieux dès le lendemain", sourit Rossi, qui à 37 ans débute sa 21e saison en Championnat du monde. Désormais à la tête d'une académie de jeunes pilotes, il veut former les étoiles de demain. Il n'est toutefois pas certain qu'on le voie à la tête d'une équipe en catégorie reine. "Le MotoGP c'est une autre histoire, ça ne nous intéresse pas tant que ça. En Moto2 et Moto3 tu peux avoir des satisfactions, après c'est dur. Et je voudrais surtout aider les jeunes à grandir", conclut-il.

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