Actualités

Albon chez Red Bull : "C'est surréaliste !"

Le remplacement de Pierre Gasly par Alexander Albon chez Red Bull semble avoir pris tout le paddock de court, y compris les principaux intéressés.

Alexander Albon, Toro Rosso

Photo de: Gareth Harford / Motorsport Images

Pierre Gasly fait les frais d'une première moitié de saison 2019 particulièrement difficile, lors de laquelle il n'est jamais monté sur le podium et n'a marqué que 26% des points de l'écurie Red Bull. Dans le même temps, Alexander Albon a réalisé des débuts convaincants chez Toro Rosso, auteur notamment d'une prestation remarquable à Hockenheim, où il a un temps joué le podium.

Red Bull va donc donner sa chance à l'Anglo-Thaïlandais au volant de la RB15 afin de connaître au mieux les prétendants au second baquet pour 2020, parmi lesquels on retrouve également Gasly et Daniil Kvyat ; ces derniers, eux, ont déjà évolué au sein de l'écurie de Milton Keynes.

Lire aussi :

Cette décision est néanmoins une surprise, dans la mesure où les dirigeants de l'équipe ont toujours affirmé que le volant de Gasly n'était pas menacé pour la fin de la saison, sans toutefois masquer leur agacement quant aux performances décevantes de l'intéressé.

"C'est surréaliste d'avoir obtenu cette énorme opportunité chez Red Bull Racing !" a tweeté Albon, qui n'est que le deuxième rookie à courir chez Red Bull depuis que la marque a racheté l'écurie Jaguar fin 2004, après Vitantonio Liuzzi. "Je ne peux suffisamment remercier l'équipe de croire en moi et de rendre cela possible. Je saute dans le grand bain, mais j'ai mis mon maillot !"

"Merci à tout le monde chez Toro Rosso, surtout Franz Tost, de m'avoir donné l'énorme opportunité de courir en F1 et un soutien sans faille au fil de ma première année ! Je vais désormais me concentrer sur ma première course avec l'écurie à Spa."

Alexander Albon, Toro Rosso et Franz Tost, Team Principal, Toro Rosso

Malgré le consensus autour du manque de résultats de Gasly, l'arrivée d'Albon peut paraître précipitée, compte tenu de son inexpérience – il y a six mois, il n'avait jamais piloté une Formule 1 ! – et des ambitions de l'écurie Red Bull, qui joue régulièrement la victoire avec Max Verstappen. Albon lui-même, dans une interview avec Motorsport.com fin juillet, n'avait d'yeux que pour Toro Rosso.

Car rester au sein de la petite Scuderia pendant deux ou trois saisons, voilà un projet qui lui plaisait : "J'adorerais. Il faut que je fasse un assez bon boulot pour rester ici. Mais oui, ce serait vraiment le rêve. On verra. Je pense que cette année s'est très bien passée jusqu'à présent, mais bien sûr, je veux quand même faire mieux et continuer en F1."

Quant aux rumeurs l'envoyant chez Red Bull en 2020, Albon avait été prompt à les écarter, sans se douter qu'elles allaient se concrétiser bien plus tôt : "À vrai dire, je n'y pense pas du tout. Tous les commentaires à ce sujet, j'y suis imperméable. Je me concentre uniquement sur mon job chez Toro Rosso. Mon seul point de vue, c'est que je suis là, je suis dans cette équipe et pas chez Red Bull, et je dois me concentrer sur moi-même et m'assurer que je fais du bon travail ici. Je ne pense donc pas à l'an prochain ou à quoi que ce soit quant à un transfert."

Albon dispose désormais d'une opportunité unique de faire ses preuves, en sachant qu'un manque de performance serait forcément justifié par les circonstances peu optimales de ses débuts au volant de la RB15 et ne devrait pas lui brûler les ailes.

Propos recueillis par Erwin Jaeggi

Rejoignez la communauté Motorsport

Commentez cet article
Article précédent Proche de Schumacher, Hamilton n'a "pas pour plan d'arrêter de sitôt"
Article suivant Le contrôle des coûts sera crucial pour voir de nouvelles équipes

Meilleurs commentaires

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Abonnez-vous gratuitement

  • Accédez rapidement à vos articles favoris

  • Gérez les alertes sur les infos de dernière minute et vos pilotes préférés

  • Donnez votre avis en commentant l'article

Motorsport Prime

Découvrez du contenu premium
S'abonner

Édition

France