Le choix de Barcelone s'est imposé pour la wild-card de Lorenzo

Piste fétiche, sur laquelle il s'est imposé six fois en Grand Prix, le circuit de Catalunya a été choisi pour que le pilote majorquin reprenne du service au mois de juin. S'il s'agit de la meilleure option pour qu'il aide Yamaha, y viser le top 5 serait selon lui un peu optimiste.

Jorge Lorenzo, Yamaha Factory Racing

Gold and Goose / Motorsport Images

Avant que le calendrier MotoGP ne se fige, soumis à un arrêt forcé par la pandémie de coronavirus, Jorge Lorenzo avait annoncé ce qui lui tenait le plus à cœur en ce début d'année : sa participation au Grand Prix de Catalogne en tant que wild-card pour Yamaha. Nouvellement devenu pilote d'essais pour son constructeur de cœur, le triple Champion du monde MotoGP a décidé de reprendre la compétition à l'occasion de la manche à laquelle il est le plus attaché, sept mois après avoir annoncé sa retraite sportive.

Le choix de Barcelone pour reprendre, ponctuellement, du service s'est imposé car il s'agit selon le pilote de l'épreuve sur laquelle il peut se montrer le plus compétitif et, en conséquence, le plus aider Yamaha dans le développement de la M1. "Barcelone est le tracé sur lequel je suis fort mais sur lequel je peux aussi contribuer le plus au développement de la moto. C'est la raison pour laquelle on l'a choisi avec Yamaha : on fera les trois jours du week-end et aussi le test du lundi", indique Jorge Lorenzo à Sky Italie.

"Rien n'est impossible en MotoGP, même si mon rôle est d'aider l'équipe", souligne-t-il, jugeant toutefois que viser le top 5 en course serait "une pensée trop optimiste pour le moment". Le pilote majorquin rappelle en effet qu'il est pour l'instant en manque d'essais, lui qui n'a pas encore pris le guidon de la version 2020 de la M1, son seul roulage ayant été celui de Sepang en février, avec la moto de 2019. "Prenons en compte que je pourrais arriver sans avoir fait d'autres tests, sans avoir compris à fond la moto et sans m'être beaucoup entraîné d'un point de vue physique…" regrette-t-il. "Il faut que je comprenne auprès de Lin Jarvis si les tests qui étaient prévus en avril au Japon, à Motegi, vont être déplacés."

Lire aussi :

"C'est bien de revenir sur la moto avec laquelle j'ai gagné le titre", poursuit le pilote au numéro 99. "Ce sera une expérience sans stress, sans l'idée de devoir se battre pour le titre MotoGP en voyageant énormément et en faisant beaucoup de compromis. Je serai à Montmeló et je suis content… À condition que la course ait lieu."

Effectivement, il reste encore à préciser clairement si ce Grand Prix sera bien maintenu à sa date prévue, du 5 au 7 juin. Avec le report de l'épreuve de Jerez annoncé ce matin, deux autres manches apparaissent pour le moment au calendrier avant ce rendez-vous (Le Mans du 15 au 17 mai et le Mugello du 29 au 31 mai), mais la situation sanitaire reste tellement évolutive que le paddock semble se résigner à devoir retarder encore un peu plus le début de la saison au-delà des deux mois de report déjà annoncés.

"On est comme dans un film. Tout est paralysé, y compris le sport", constate Jorge Lorenzo. "On parle de juin-juillet pour commencer le championnat. Si l'on devait repartir de Barcelone, alors je commencerais avec les autres étant donné que j'y fais une wild-card, mais pour le moment il faut que l'on fasse ce que nous disent les experts, sinon la situation ne peut qu'empirer. Le sport est secondaire par rapport à tout ce qui se passe."

Le pilote majorquin, qui s'est placé à l'isolement il y a une douzaine de jours alors qu'il se trouvait à Dubaï, se montre en tout cas soucieux des événements récents. "Tant que la situation était sous contrôlé, on a fait ce que l'on avait prévu depuis environ deux mois. Puis les choses ont changé rapidement et la préoccupation est arrivée", explique-t-il. "Ce n'est pas le moment de plaisanter, la santé passe avant tout le reste."

 

Rejoignez la communauté Motorsport

Commentez cet article
Article précédent Le Grand Prix d'Espagne MotoGP officiellement reporté
Article suivant La prise de poids, une crainte de Miller face au stop forcé

Meilleurs commentaires

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Abonnez-vous gratuitement

  • Accédez rapidement à vos articles favoris

  • Gérez les alertes sur les infos de dernière minute et vos pilotes préférés

  • Donnez votre avis en commentant l'article

Motorsport Prime

Découvrez du contenu premium
S'abonner

Édition

France