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La Formule 1 a recours au chômage partiel

Tandis que c'est déjà le cas dans certaines équipes, la F1 a elle-même mis en place le chômage partiel et des baisses de salaire pour affronter la crise.

Logo de la F1

Photo de: Erik Junius

La Formule 1 suit la tendance inévitable de nombreuses entreprises et a pris des mesures de chômage partiel afin de protéger ses emplois en cette période de crise sanitaire et économique provoquée par la pandémie de COVID-19. L'entreprise en charge de l'organisation de la catégorie reine s'apprête à affronter des difficultés financières résultant du report des premiers Grands Prix de la saison et de l'incertitude grandissante autour de la possibilité de courir en 2020. À ce jour, impossible de dire si ou quand débutera le championnat.

Financièrement, la Formule 1 court le risque se retrouver dans une position délicate puisque l'annulation de certaines épreuves engendre un manque à gagner direct. Même si sa structure et son organisation atypiques lui procurent des bases solides qui, selon les analystes financiers, lui permettraient de traverser une saison blanche, tout est mis en œuvre pour limiter les conséquences éventuelles.

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Malgré l'absence de compétition au moins jusqu'à la mi-juin, la F1 doit comme toute entreprise continuer à payer ses frais de fonctionnement. En plus des mesures de chômage partiel pour certains de ses employés, une baisse de salaire de 20% a été acceptée par les cadres dirigeants. Cette part devrait être plus importante encore dans le cas de Chase Carey, PDG de la Formule 1, qui abaisserait volontairement ses émoluments.

Depuis le rachat par Liberty Media début 2017, la Formule 1 a beaucoup recruté et a vu ses effectifs considérablement augmenter. Aujourd'hui, ce sont plus de 400 personnes qui travaillent pour l'entreprise dans ses bureaux de Londres ou de Biggin Hill, où sont basées ses opérations TV.

Avant la Formule 1, trois écuries basées au Royaume-Uni ont déjà annoncé des mesures similaires avec recours au chômage partiel et baisse des plus gros salaires. C'est ainsi le cas chez McLaren, Williams et Racing Point.

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