Hamilton : "J'aurais dû rester en piste ou rentrer bien plus tôt"
Lewis Hamilton regrette après le GP de Turquie l'entre-deux stratégique dans lequel son équipe Mercedes et lui se sont mis et qui a bien failli lui coûter le top 5.
Photo de: Mark Sutton / Motorsport Images
En terminant cinquième d'un Grand Prix sur piste humide après être parti 11e, Lewis Hamilton peut voir le verre à moitié plein ou à moitié vide. Sa fin de course, marquée par sa volonté de rester en piste sur ses pneus intermédiaires du départ très usés, contre l'avis de son écurie qui a fini par le convaincre de s'arrêter, témoigne à la fois des pièges et des opportunités de cette épreuve linéaire malgré les conditions.
S'il s'est montré en colère à chaud à la radio et s'il a perdu les commandes du championnat face à Max Verstappen, deuxième ce dimanche, son discours après la course se veut plus modéré. Au-delà de savoir si le bon choix était de continuer jusqu'au bout, il estime que c'est l'entre-deux stratégique, dans lequel son écurie et lui ont décidé d'aller, qui a failli coûter bien plus cher par rapport au résultat final.
Interrogé sur sa frustration concernant la perte de deux positions à la suite de son arrêt, sur Sky Sports, le Britannique a répondu : "Je ne savais pas à ce moment-là, mais j'aurais probablement pu supposer que je perdrais... Les gars n'étaient que 15 secondes derrière, c'est un arrêt au stand de 24 secondes, donc je savais que j'en perdrais une."
"J'ai entendu dire que [les pneus] d'[Esteban] Ocon sont allés jusqu'au bout, donc je suppose que [les miens le pouvaient aussi]", a-t-il indiqué, quand le sujet a été abordé. Toutefois, dans son analyse, il poursuit : "Les pneus sont lisses, donc vous ne savez pas jusqu'où ils vont aller. Et donc il y a clairement l'inquiétude quant à la durée de vie du pneu."
"Mais aussi, je n'étais pas vraiment rapide à la fin. J'avais du mal avec une faible adhérence. Je ne sais pas vraiment pourquoi. Puis tout d'un coup, je n'étais pas si mal placé. Mais je perdais de la performance par rapport aux gars derrière. Je pense que, rétrospectivement, j'aurais dû rester en piste ou rentrer bien plus tôt."
"Parce que lorsque vous rentrez à huit tours de l'arrivée, vous n'avez pas le temps de passer la phase de graining du pneu sur une piste qui sèche. J'ai donc traversé toute cette phase de glisse où j'ai failli perdre quatre positions [au total]. Un peu frustrant, mais c'est comme ça."
"C'était bon d'être en troisième position et je me suis dit 'si je peux juste m'accrocher à ça, c'est un excellent résultat depuis la 11e place'. La cinquième place est moins bonne mais ça pourrait être pire", a-t-il conclu, philosophe.
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