Un Hülkenberg "un peu rouillé" piégé par le Safety Car
Après ses deux piges chez Aston Martin en remplacement de Sebastian Vettel, Nico Hülkenberg est revenu sur ces derniers jours particuliers et son Grand Prix d'Arabie saoudite mitigé.
Photo de: Mark Sutton / Motorsport Images
Le début de saison 2022 d'Aston Martin ne s'est pas vraiment passé comme prévu. Après des essais hivernaux décevants et une monoplace qui s'avère être en retard en matière de performance, le pilier de l'écurie, Sebastian Vettel, a été testé positif au COVID-19. Avec un championnat qui démarre par deux week-ends de course consécutifs, le quadruple Champion du monde n'a pas été en mesure de retourner un test négatif. C'est donc le pilote de réserve Nico Hülkenberg qui a dû prendre le volant de son compatriote.
Problème : l'Allemand n'avait plus piloté depuis le Grand Prix de l'Eifel, en 2020. Outre quelques séances sur le simulateur, Hülkenberg n'avait jamais testé la nouvelle voiture en piste avant les premiers essais libres du Grand Prix de Bahreïn. Avec si peu d'entraînement, le pilote est tout de même parvenu à battre son coéquipier en qualifications (à Bahreïn) et en course (en Arabie saoudite), alors que ce dernier avait participé à chaque séance d'essais cet hiver. Une performance notable, surtout à l'aube d'une nouvelle réglementation, où chaque tour passé est primordial pour apprivoiser sa monoplace.
Pour Hülkenberg, il s'agissait de ses quatrième et cinquième Grands Prix en tant que remplaçant, après avoir emprunté le baquet de Sergio Pérez à Silverstone en 2020 (à deux reprises) puis celui de Lance Stroll au Nürburgring, la même année. Remplaçant expérimenté du haut de ses 181 départs en F1, l'Allemand ne s'est pas véritablement habitué à ce rythme. "Ces dix derniers jours étaient très inattendus, chargés et tendus", confesse Hülkenberg, qui a appris son remplacement la veille des premiers essais libres du Grand Prix de Bahreïn. "Je pense que dans quelques années, je repenserai à cette période avec de bons souvenirs."
En ce qui concerne sa course à Djeddah, le #27 a dû batailler contre les éléments. Pour autant, il reste satisfait de sa performance, notamment sur un circuit aussi compliqué à apprivoiser que celui de la Corniche. "Malheureusement, cette voiture de sécurité est arrivée exactement au mauvais moment, pour ma stratégie et pour ma course", regrette l'Allemand, qui était l'un des rares pilotes à s'élancer en gommes dures. "C'est là que nous avons tout perdu. C'est malheureux, mais on ne peut pas contrôler ces choses-là. Mais dans l'ensemble, je suis satisfait d'avoir réalisé une course propre. Je ne pouvais pas en demander plus, étant donné que je suis un peu rouillé. Je suis très heureux et fier de moi."
La Formule 1 sera de retour le week-end du 8 au 10 avril sur un tracé modifié de l'Albert Park, à Melbourne, pour le premier Grand Prix d'Australie depuis 2019. Aston Martin compte sur le retour de Vettel, qui devrait logiquement être présent dans la voiture.
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