McLaren demande plus de transparence après les essais de Ferrari

Après que la FIA a levé les soupçons sur la nature illégale des essais Pirelli menés par Ferrari à Imola, McLaren a demandé une "totale transparence" de la part de la fédération sur ce type d'évènement à l'avenir.

Carlos Sainz, Ferrari F1-75

Carlos Sainz, Ferrari F1-75

Davide Cavazza

En utilisant deux spécifications de plancher différentes lors des essais pneumatiques organisés par Pirelli à Imola, la Scuderia Ferrari a attiré l'attention puisque ce changement de pièce pouvait être considéré comme illégal. Mais bien que la FIA ait rapidement confirmé que l'écurie italienne n'avait pas enfreint le règlement, la graine du doute plantée dans le paddock n'a pas attendu la clarification de la fédération pour germer.

Zak Brown, PDG de McLaren Racing, a notamment exhorté la FIA à faire preuve de plus de transparence à l'avenir, au cas où un scénario similaire venait à se reproduire. "Je pense que ce qui est important, c'est que nous accordons une confiance absolue à la FIA pour qu'elle maintienne l'ordre en F1, que ce soit lors d'un test ou lors d'un week-end de course. Mais nous avons aussi besoin d'une totale transparence", a-t-il commenté lors de la conférence de presse du samedi à Miami.

"De ce que j'ai entendu, il a été suggéré que c'était peut-être un ancien plancher [sur la Ferrari]. Peut-être que c'était le cas mais je pense que ce qui est important, c'est que si c'était le cas, il faudrait le prouver aux autres équipes. Que l'on nous donne simplement l'assurance que tout a été contrôlé de la bonne manière, en toute transparence."

Zak Brown, PDG, McLaren Racing

Zak Brown, PDG, McLaren Racing

Eux aussi interrogés sur le sujet, Toto Wolff et Christian Horner, qui dirigent respectivement les équipes Mercedes et Red Bull, sont arrivés aux mêmes conclusions que Zak Brown. "La FIA doit simplement être au courant de ces choses-là. Il ne faut pas que les équipes utilisent une pièce à un moment où elles n'ont pas le droit de le faire. Et j'imagine que si la FIA n'était pas au courant à 100%, je suis sûr qu'elle le sera maintenant", a indiqué Wolff.

Et à Horner d'ajouter : "La FIA a confirmé que Ferrari avait utilisé ce plancher lors des essais de pré-saison, il est donc conforme. C'est à la FIA de faire ce travail de surveillance et ces vérifications préalables. Parce que ces voitures sont très jeunes et que le stade de développement débute à peine, nous voulons certainement éviter que ces tests pneumatiques deviennent des tests de développement aérodynamique ou de performance. Ce n'est pas le but de ces tests."

Au-delà de l'exemple fourni par les tests Pirelli d'Imola, Zak Brown s'est également appuyé sur l'accord secret passé entre Ferrari et la FIA à l'issue de la saison 2019. Cette année-là, le moteur V6 hybride du Cheval Cabré était soupçonné d'illégalité et la fédération n'avait pas souhaité clarifier publiquement la situation.

"Il n'y a pas si longtemps, nous avons eu une infraction sur le moteur et il y avait eu une amende importante", a avancé l'Américain, bien que la sanction infligée à Ferrari n'ait pas été dévoilée. "Nous ne connaissons pas le montant et nous ne savons pas non plus ce qui a été fait. Je pense qu'aujourd'hui, une totale transparence aidera la F1 à comprendre ce qui s'est passé, pourquoi ça s'est passé et ce qui a été fait."

Avec Jonathan Noble

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