Miller sur les conditions de piste : "J'ai bien failli me tuer"

Sujet récurrent du week-end, l'état du tracé texan a de nouveau fait l'objet de retours négatifs après la course qui s'est tenue dimanche, mettant plus que jamais en relief la nécessité d'en améliorer la qualité.

Jack Miller, Pramac Racing

Jack Miller, Pramac Racing

Gold and Goose / Motorsport Images

Alex Rins, Team Suzuki MotoGP, Jack Miller, Pramac Racing
Le second, Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing, le vainqueur, Alex Rins, Team Suzuki MotoGP, et le troisième, Jack Miller, Pramac Racing
Jack Miller, Pramac Racing, Alex Rins, Team Suzuki MotoGP
Jack Miller, Pramac Racing, Alex Rins, Team Suzuki MotoGP
Jack Miller, Pramac Racing
Podium : le deuxième Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing, le vainqueur Alex Rins, Team Suzuki MotoGP, le troisième Jack Miller, Pramac Racing
Jack Miller, Pramac Racing
Jack Miller, Pramac Racing
Jack Miller, Pramac Racing
Jack Miller, Pramac Racing
Jack Miller, Pramac Racing
Jack Miller, Pramac Racing
Marc Marquez, Repsol Honda Team, Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing, Alex Rins, Team Suzuki MotoGP, Jack Miller, Pramac Racing
Jack Miller, Pramac Racing

Cela aura été l'un des sujets les plus épineux du week-end écoulé à Austin : l'état de la piste texane, considérée par la quasi-totalité des pilotes comme très bosselée. Un problème qui a été pointé du doigt avant même les premiers roulages du vendredi et qui a bien vite été confirmé lors des essais libres.

Sous-sol calcaire rendant la surface meuble, passages d'autres disciplines altérant la qualité du revêtement, autant de facteurs néfastes pour les conditions de piste, à plus forte raison lorsque, comme ce week-end, la météo vient priver les concurrents d'un grip suffisant (la pluie) et les perturber quand ils évoluent à haute vitesse (le vent).

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Ballotté de toutes parts

En ce sens, les propos de Jack Miller, qui a renoué hier avec le podium après près de trois ans d'attente (l'Australien a décroché hier son deuxième top 3 en MotoGP après sa victoire à Assen en 2016), sont éloquents : "J'ai bien failli me tuer ce matin [lors du warm-up] dans la ligne droite de retour", a-t-il tenu à souligner lors de la conférence de presse d'après-course. "Ce matin quand je suis sorti du garage, j'ai pensé que c'était fini. Le vent soufflait et honnêtement je me suis fait ballotter, je n'avais aucune idée de ce qui se passait. Mon pied est parti, j'ai dû actionner le levier de frein [sans faire exprès] six fois. J'étais avec le pneu soft, et quand j'entrais dans le virage 2, j'étais obligé de mettre plein gaz pour éviter les bosses. Mais en faisant cela, vous allez dans la partie cruciale du virage avec les gaz en délestant l'avant de la moto, et plusieurs fois j'ai eu des frayeurs durant la course."

Cette année, les organisateurs du Grand Prix des Amériques avaient bien décidé de procéder à de menus travaux de réfection, dont un resurfaçage uniquement dans le virage 10. Insuffisant pour mettre en confiance les pilotes, ce qui a pu d'ailleurs pénaliser le spectacle. Miller expliquait ainsi s'être abstenu de quelques passes d'armes jugées trop risquées vu l'état de la piste. "J'ai eu une bonne opportunité de passer Cal [Crutchlow] dans le premier tour, mais avec le vent et tout ça, je n'ai pas pu car la roue avant rebondissait et je me suis ravisé", a-t-il expliqué. "Il faut clairement faire quelque chose."  

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Le pilote Pramac n'est pas le seul à avoir souffert. Le vainqueur de l'épreuve, Álex Rins, reconnaît lui aussi avoir eu sa part de frayeurs, en particulier dans la descente vers le deuxième virage. "J'ai vraiment souffert des bosses dans le virage 2, cela dépendait des trajectoires, de la position, cela se ressentait plus ou moins", a indiqué celui qui a signé dimanche son premier succès dans la discipline. "Mais surtout en fin de course, quand j'allais sur ces bosses, je perdais un peu le pneu avant, et cela a commencé à devenir dangereux et nous en avons parlé lors de la Commission de sécurité pour faire quelque chose pour l'an prochain, car c'est dommage de venir ici, sur ce beau tracé, et de ressentir toutes ces bosses."

L'un des plus beaux tracés, le pire en termes de qualité

Valentino Rossi n'a quant à lui pas trop eu à se plaindre. La Yamaha est une machine qui absorbe bien les aspérités de la piste, et cela s'est de nouveau vérifié sur le circuit d'Austin. Néanmoins, l'Italien partageait l'avis de ses confrères selon lequel un tracé aussi magnifique que celui du COTA se devrait de présenter un asphalte irréprochable.

"Lors des dernières années, la Yamaha a toujours été bonne ici à Austin, en partie du fait que nous avons une bonne stabilité sur les bosses", a déclaré le numéro 46 après la course, qui gardait tout de même le sourire face à la situation. "Mais comme Álex [Rins] l'a dit, c'est dommage car la piste est fantastique, le tracé est bien, mais pour les bosses c'est la pire piste de la saison. Nous en avons parlé lors de la Commission de sécurité, mais ce n'est pas facile de résoudre cela, donc pas le choix il fallait prendre les bosses ! [rires]"

Fort heureusement, aucun accident majeur n'a été à déplorer lors de cette septième édition du Grand Prix des Amériques. Mais il est certain que le COTA devra procéder à une profonde refonte de sa piste en vue de la manche qui s'y tiendra l'an prochain.

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