Miller ironise : "C'est bien d'avoir des gens sportifs comme Espargaró"

Près de deux semaines après les faits, le feu continue de couver entre les deux pilotes, impliqués dans un accrochage à la fin du GP d'Espagne.

Jack Miller, Pramac Racing

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Près de deux semaines après les faits, le moins que l'on puisse dire c'est que la tension n'est pas retombée entre Jack Miller et Aleix Espargaró suite à leur accrochage survenu dans les dernières encablures du Grand Prix d'Espagne.

Le premier cité avait alors chuté à l'intérieur du dernier virage, entrant en contact avec l'Aprilia de l'Espagnol, qui avait tout de même pu rallier l'arrivée en 11e position. Depuis, de nombreuses invectives ont été échangées par médias interposés entre les deux hommes, qui n'ont visiblement pas crevé l'abcès dans la foulée de la course.

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Pas lieu de s'excuser pour Miller

Il faut dire que les points de vue sont radicalement différents, Miller estimant être le seul perdant dans l'affaire, là où son adversaire a vécu la tentative de dépassement de l'Australien comme bien trop téméraire, jugeant même que celui-ci méritait son sort.

"Cela m'importe peu, comment il se sent à propos de ça", a déclaré sèchement Miller dans le paddock du Mans ce jeudi, à propos de cet événement. "Le faire de dire que je méritais de chuter, je pense que ce n'était pas nécessaire. Il a dit que j'aurais dû aller le voir, j'ai dit que ce n'était qu'un incident de course. Il a dit qu'il était à l'intérieur, ce qui n'était pas le cas quand vous regardez les images. Il est parti large et moi j'ai essayé de suivre ma trajectoire. C'était une porte ouverte, et je suis allé dedans, je suis un compétiteur. Il a continué de tourner et a peut-être vu ma roue, mais finalement j'ai chuté et il s'attend à recevoir des excuses, mais pourquoi ?"

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Pour le pilote Pramac, la chose est entendue : son rival de chez Aprilia lui a fermé la porte dans le dernier virage, et il n'avait d'autre choix que d'aller au sol pour éviter un accrochage qui aurait fait chuter les deux hommes. Miller n'a ainsi pas digéré les propos d'Espargaró, et n'a pas manqué d'y aller d'un qualificatif peu reluisant à son égard : "Il m'a dit très clairement que je méritais de chuter, c'est sa façon de voir les choses, donc c'est bien de voir que nous avons des gens sportifs comme cela dans le paddock."

Pénaliser plus le geste que les conséquences

Pour Espargaró, l'affaire aurait donc pu en rester là si Miller était venu s'expliquer après les faits, démarche qui n'a pas été faite par l'intéressé. Plus que les conséquences de leur accrochage, finalement bénin dans le cas du pilote Aprilia, c'est plus le geste de son adversaire qui pose problème, et qui aurait dû être sanctionné.

"Il n'y avait pas de place. J'ai eu une entaille au niveau de mon pneu à cause d'un aileron, et j'ai eu beaucoup de chance que le pneu n'ait pas explosé", explique Espargaró. "Michelin n'a même pas compris comment j'ai pu finir la course avec cette entaille. Il n'y avait pas d'espace car j'étais sur la ligne blanche. S'il y avait eu de l'espace, il n'aurait pas chuté. Dès qu'il a mis sa moto à l'intérieur, j'ai relevé la mienne, et il a tout de même chuté. Cela signifie qu'il n'y avait pas d'espace de toute façon."

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