Ricciardo comprend une seule des deux pénalités reçues en France
Avec le recul nécessaire, Daniel Ricciardo est revenu sur son dernier tour très animé lors du Grand Prix de France, qui s'est soldé par une double pénalité "trop sévère" à son goût.
Photo de: Zak Mauger / Motorsport Images
Quelques jours après la double pénalité qui l'a éjecté du top 10 à l'issue du Grand Prix de France, Daniel Ricciardo persiste à penser que la sanction était "trop sévère" et qu'une demi-mesure aurait été plus juste. Septième à l'arrivée dimanche dernier, le pilote Renault avait obtenu ce résultat en piste dans le dernier tour au prix d'une manœuvre de dépassement à la Chicane du Mistral, jugée répréhensible par les commissaires.
L'Australien avait d'abord mis les quatre roues hors de la piste, puis poussé Lando Norris à écarter sa trajectoire en dehors des limites. Il avait ensuite pris l'avantage sur Kimi Räikkönen, mais en passant là aussi hors piste, dans un dégagement en bord de ligne droite. Les commissaires ont sanctionné Ricciardo de deux pénalités de cinq secondes, une pour chaque dépassement. L'intéressé comprend la décision prise suite au duel face à Räikkönen, mais beaucoup moins dans le cas qui l'a opposé à Norris.
"J'ai le sentiment que deux [pénalités], c'était sévère", confie Ricciardo ce jeudi dans le paddock du Red Bull Ring. "J'en ai pris une, et je comprends pourquoi ils ont dû le faire, parce que sinon… c'est hors piste et tout le monde va se plaindre, demander à quoi servent les règles. Que je pense ou non que cela a animé la course, je pense que c'était plutôt inévitable, si je suis honnête. Mais deux [pénalités], ça m'a sorti des points et je me suis dit que c'était trop sévère. Avec la première, j'aurais déjà chuté au dixième rang, et ça m'aurait donné un point pour avoir essayé ! Je n'ai rien contre Gasly, mais il n'était pas dans notre lutte du tout, et c'est comme s'il volait le point. Je ne pense pas que ça se justifie. Mais tout va bien… je m'en suis assez vite remis."
Un ou deux incidents ?
Selon Ricciardo, les commissaires auraient dû avoir une vision plus globale de la situation et estimer que les deux manœuvres de dépassement étaient liées, compte tenu de leur enchaînement et de leur proximité. "Je sais que j'étais hors piste, donc je ne pouvais rien dire contre ça", admet-il. "Je traiterais ça comme un seul incident car ils se sont suivis de très près. Je ne suis pas forcément d'accord pour celui avec Lando, car je pense que ça nous ralentissait tous et je ne crois pas avoir tiré un avantage de ce que j'ai fait."
"Le circuit n'aide pas", ajoute-t-il. "Mettez du gravier, mettez quelque chose, et ça nous arrêtera automatiquement… ça nous arrêtera. Je pense que j'aurais quand même essayé s'il y avait eu du gravier là-bas, mais peut-être que ça nous aurait déjà pénalisés, sans qu'ils soient obligés de le faire après la course. C'est pour ça que je ne suis pas vraiment fan des grands circuits ouverts."
Rejoignez la communauté Motorsport
Commentez cet articlePartager ou sauvegarder cet article
Abonnez-vous pour accéder aux articles de Motorsport.com avec votre bloqueur de publicité.
De la Formule 1 au MotoGP, nous couvrons les plus grands championnats depuis les circuits parce que nous aimons notre sport, tout comme vous. Afin de continuer à vous faire vivre les sports mécaniques de l'intérieur avec des experts du milieu, notre site Internet affiche de la publicité. Nous souhaitons néanmoins vous donner la possibilité de profiter du site sans publicité et sans tracking, avec votre logiciel adblocker.
Meilleurs commentaires