Alonso menace de "conséquences" après les rumeurs sur son avenir

Il y a trois jours, un tweet d'Albert Fabrega, journaliste F1 sur la chaîne espagnole DAZN, a enflammé les réseaux sociaux : ce mystérieux message annonçait une rumeur stupéfiante, et compte tenu de la nationalité de l'intéressé, beaucoup ont présumé qu'elle concernait Fernando Alonso. Étant donné le manque de compétitivité actuel d'Aston Martin, le double Champion du monde s'apprêterait-il à prendre sa retraite ou à rejoindre Red Bull Racing pour y remplacer un Sergio Pérez en difficulté ?

Ce mercredi, Fabrega a fini par prendre la parole dans un autre tweet pour démentir que la rumeur en question concernait le marché des transferts. Quant à Fernando Alonso, lors de son point presse du jeudi au Grand Prix de São Paulo, il n'a pas été tendre quand un éventuel accord avec Red Bull a été évoqué.

"Je n'ai rien à dire", a rétorqué le quadragénaire ibérique. "Ce ne sont que des rumeurs, des rumeurs classiques dans le paddock, provenant de gens qui essaient juste de faire des blagues et de gagner des followers, ces choses-là. Mais je ne m'amuse pas à ça."

"Je n'y prends pas de plaisir, car même dans cette pièce, je suis conscient que vous êtes tous des journalistes avec un certain professionnalisme, vous êtes en Formule 1 depuis des années, vous méritez le respect, et c'est ainsi qu'il doit en être. Toutes les rumeurs viennent donc de gens qui ne sont pas dans cette pièce, qui ne sont là que pour faire des blagues, et je ne trouve pas ça drôle qu'ils s'amusent avec quoi que ce soit."

Et lorsque nous lui avons demandé si le fait qu'il soit associé à Red Bull était à la fois positif quant à son talent et négatif car remettant en question sa loyauté vis-à-vis d'Aston Martin, avec qui il dispose d'un contrat pluriannuel, Alonso s'est montré menaçant : "Bien sûr, c'est ce qu'ils inventent, mais je m'assurerai qu'il y ait des conséquences." Le pilote Aston Martin a toutefois refusé d'en dire davantage sur les "conséquences" en question. Affaire à suivre…