Alpine ouvert pour collaborer avec une écurie partenaire en F1
Le président d'Alpine, Laurent Rossi, déclare que le constructeur reste ouvert à un partenariat avec une équipe de Formule 1. Mais il ne cherche pas "activement" pour 2022.

Après le départ de McLaren vers un moteur Mercedes pour cette saison, Alpine et son bloc Renault n'ont plus d'écurie partenaire en 2021. Ainsi, l'équipe d'Enstone est la seule de la grille à utiliser des moteurs venus de Viry-Châtillon.
L'année dernière, le directeur sortant de l'équipe, Cyril Abiteboul, a déclaré que Renault était "heureux de se concentrer sur lui-même" , mais qu'il envisagerait d'ajouter une équipe partenaire si cela apportait une valeur ajoutée au constructeur. D'autant que Renault est une habituée des livraisons moteur à d'autres équipes. C'est la première fois que la marque française n'en motorise aucune autre qu'elle-même depuis 2006 et son partenariat lancé avec Red Bull Racing puis Toro Rosso.
Lire aussi :
Abiteboul a depuis quitté Enstone pendant la transition vers l'identité d'Alpine, laissant le poste de président à Laurent Rossi, qui a confirmé que le constructeur restait ouvert à l'idée d'avoir une écurie partenaire à l'avenir. "Nous sommes ouverts à toutes les idées sans faire nécessairement de recherches", indiquait-il lors de la présentation d'Alpine et de sa voiture, l'A521.
"Je pense qu'une écurie partenaire serait appréciée mais ce n'est pas une obligation car nous construisons déjà actuellement notre équipe de Formule 1. Nous avons besoin d'une autonomie, d'une indépendance et d'un dévouement total à notre équipe. Pouvoir récupérer les fruits de notre développement, et donc de construire un partenariat avec une équipe, pourrait être une bonne idée pour l'avenir mais ce n'est pas quelque chose que nous recherchons activement pour l'instant."

Rossi admet cependant que ne pas avoir de deuxième ou de troisième écurie est un inconvénient à sa stratégie dans le développement des moteurs hybrides complexes. Mais il indique voir plusieurs points positifs pour contrebalancer ces manquements. "Vous pouvez perdre en développement là où vous en gagneriez si vous faisiez fonctionner deux ou plusieurs équipes en parallèle", détaille-t-il.
"Parmi les avantages, nous pouvons consacrer tous nos efforts à la conception de notre propre moteur et à son installation dans notre propre voiture, ce qui n'est pas négligeable car vous n'êtes pas distrait par d'autres activités et vous pouvez tirer parti du fait que vous êtes un constructeur."
Lire aussi :
"Je pourrais aussi ajouter que l'un des avantages pourrait être que si vous êtes désigné pour fournir [des moteurs] à une autre écurie, si vous n'êtes pas préparés pour cela, vous devrez augmenter les effectifs de façon constante. Je ne suis pas sûr que ça soit très souhaitable, donc finalement, nous sommes satisfaits de notre situation en ce moment."
Voir aussi :

Article précédent
Découvrez le circuit du GP d'Arabie saoudite de F1
Article suivant
Mercedes : Pas de "réponses" évidentes pour l'arrière instable

À propos de cet article
Séries | Formule 1 |
Équipes | Alpine |
Auteur | Filip Cleeren |
Alpine ouvert pour collaborer avec une écurie partenaire en F1
Le plus vu en ce moment
À Imola, gros point d'interrogation sur la hiérarchie
Mercedes a pris l'ascendant sur Red Bull lors des essais libres à Imola vendredi, mais les performances restent très serrées. L'écurie Championne du monde ne prend rien pour acquis, et les données difficilement lisibles confirment que cette méfiance est légitime.
Ferrari progresse, mais il en faudra plus pour Leclerc
La Scuderia Ferrari a débarqué à Imola après une bonne performance lors de la manche d’ouverture à Bahreïn. Mais pour Charles Leclerc, il reste encore du travail pour que Ferrari retrouve la place qu'elle mérite.
Quels enjeux majeurs pour le GP d'Émilie-Romagne ?
En Formule 1, trois semaines d’attente entre deux courses paraissent être une éternité. Avec un calendrier 2021 déjà modifié, les équipes se rendent à Imola pour reprendre la compétition après une manche d’ouverture exaltante à Bahreïn. Voici les différents enjeux et scénarios attendus pour ce Grand Prix d’Émilie-Romagne.
Pourquoi la nouvelle structure de Williams épouse la tendance
Williams a résisté à la marée pendant de nombreuses années mais l'ère du propriétaire-exploitant est révolue depuis longtemps.
Le fond plat en Z est-il l'idéal en 2021 ?
Les équipes de Formule 1 semblent divisées concernant la meilleure solution pour les nouvelles règles sur le fond plat. Une fois de plus, deux tendances radicalement opposées apparaissent. Désormais, une question se pose : le tableau dressé lors du premier Grand Prix permet-il déjà d'indiquer qui est sur la bonne voie et qui ne l'est pas ?
AlphaTauri sera-t-elle la surprise de 2021 ?
Serait-il possible qu'AlphaTauri soit la grande surprise de la saison 2021 de Formule 1 ? Ce qui a été montré lors du Grand Prix de Bahreïn le suggère clairement.
Quand Stirling Moss donnait une leçon sur le pilotage
Remémorons-nous quelques souvenirs marquants de Stirling Moss, légende du sport automobile, qui nous a quittés l'an dernier à l'âge de 90 ans.
Le faible rake met Aston Martin à la croisée des chemins
Aston Martin peut-elle se sortir du trou dans lequel la réglementation aérodynamique de 2021 l'a envoyée ? Cette question, l'écurie britannique ne peut pas encore y répondre. En revanche, les récentes performances de Mercedes offrent un signe d'encouragement.