Andretti et la "blague" de l'échec du rachat d'Alfa Romeo

Michael Andretti a qualifié de "blague" la manière dont l'opération de rachat de Sauber/Alfa Romeo s'est terminée.

Avant de décider de tenter sa chance en Formule 1 via l'inscription de ce qui pourrait être une 11e écurie sur la grille à l'horizon 2024, Michael Andretti avait déjà fait montre ces derniers mois de son envie d'intégrer la discipline reine via une autre méthode. Cette autre voie, c'était tout simplement le rachat d'une structure existante.

Dans le viseur de la firme américaine, l'entreprise Sauber (qui gère l'engagement dans le Championnat du monde du constructeur Alfa Romeo, partenariat qui a été renouvelé à l'été 2021), détenue par Islero Investments AG, société créée en 2018 pour prendre dans les faits la suite de Longbow Finance qui avait racheté l'équipe de Peter Sauber courant 2016 sur fond de difficultés financières. Les discussions entre les deux parties ont débuté en seconde moitié d'année dernière, les premières informations sur la possibilité d'un rachat apparaissant en août, avant que l'identité de l'équipe ciblée ne soit précisée début d'octobre. L'opération semblait alors très proche d'une conclusion.

Finalement, à la surprise générale, les choses ne sont pas allées dans ce sens et la confirmation n'est jamais venue. Michael Andretti avait déclaré en novembre dernier que ce qui avait "tué" l'accord dans les dernières heures avant son officialisation avait été un revirement sur la question du contrôle de la structure. Interrogé par Motorsport.com sur le sujet, l'ancien pilote McLaren en F1 est allé plus loin, qualifiant ce changement soudain de "blague" et mettant en exergue le retard pris sur l'objectif d'arrivée dans le paddock en raison de ces atermoiements.

"C'était une blague. Nous y étions. C'était fait. Nous avions une date prévue pour la signature, et littéralement deux jours avant, ils ont changé les termes. En gros, ils voulaient toujours garder le contrôle. J'ai dit : 'Non, ils ne peuvent pas garder le contrôle'. Ils voulaient des droits de veto sur tout, tout d'un coup. C'était horrible. On a perdu tellement de temps. Si ça ne s'était pas passé comme ça, on aurait été tellement plus avancés sur tout le reste."

Si la demande d'intégrer le championnat faite depuis l'échec de ce rachat doit encore être acceptée par la FIA, et répondre à des critères fixés par les derniers Accords Concorde, Andretti a révélé que l'option d'une reprise de Haas F1 Team avait été étudiée mais qu'elle se heurtait à un obstacle de taille : "Gene Haas ne veut pas vendre. J'ai demandé cinq ou six fois."

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