Callum Ilott reprendra le volant au GP de France
C'est au Grand Prix de France que Callum Ilott reprendra le volant en essais libres avec l'écurie Alfa Romeo.
Callum Ilott, Alfa Romeo Racing C41
Zak Mauger / Motorsport Images
Après une première apparition en week-end de Grand Prix ce week-end au Portugal, Callum Ilott devrait obtenir une nouvelle opportunité le 25 juin prochain, au Circuit Paul Ricard – piste où il s'est imposé en F3 Europe mais a eu moins de réussite en Formule 2. Le nouveau pilote de réserve Alfa Romeo et protégé de Ferrari aura droit à un certain nombre de séances d'Essais Libres 1 cette saison, comme celle qu'il a disputée hier sur l'Autódromo Internacional do Algarve.
"Nous avons une bonne relation avec Callum", commente Frédéric Vasseur, directeur d'équipe. "Il est confiant au sein de l'équipe, la relation est bonne. Il était assez détendu dans la voiture. J'ai vraiment apprécié cette séance. C'était la première, la prochaine sera la France, ce sera probablement bien plus facile pour lui."
"Vous savez que nous voulons faire quelques EL1 cette saison. Je n'ai pas prêté trop d'attention à la première séance, c'était comme un warm-up. Les prochains EL1 seront sur des circuits qu'il connaît bien mieux, par ailleurs. Nous ne gâcherons pas les deux ou trois premiers tours de la séance à découvrir la piste, et ce sera bien plus facile. Mais franchement, ça s'est très bien passé [hier] matin."
Ilott aurait dû faire sa première séance d'essais libres à l'automne dernier avec Haas, mais le brouillard qui régnait au Nürburgring en avait décidé autrement. Cette fois, il a pu parcourir 21 tours et prendre la 17e place en 1'21"806, à quatre dixièmes de son coéquipier Kimi Räikkönen. Le vice-champion de F2 en titre ne cache pas avoir été "un peu surpris" par le manque d'adhérence en début de séance.
"De de mon côté, évidemment, j'y allais doucement", précise l'Anglais. "C'était une expérience intéressante. Mais une fois que j'ai un peu pris le rythme avec les pneus et que je me suis habitué, je crois que j'ai fini le run en durs à un dixième de Kimi, ce qui n'était pas mal à ce stade."
"Puis nous sommes passés en tendres, et j'ai été complètement surpris au début par le niveau d'adhérence et la mise en température des pneus. J'ai eu quelques difficultés à ce moment-là. Mais nous sommes rentrés au stand, avons revu l'équilibre, et je pense que vu les tours parcourus par mes pneus, je n'ai pas fait un mauvais chrono."
"Dans l'ensemble, j'ai gagné en constance, j'étais très content de la séance. Nous avons effectué tout notre programme et découvert nos limites en tant qu'équipe et en tant que pilote également. De mon côté, j'ai beaucoup appris globalement, et je pense que l'équipe aussi."
Ce n'est pas la première fois qu'un jeune pilote fait ses gammes chez Sauber/Alfa Romeo : Charles Leclerc avait participé à quatre séances d'EL1 avec l'écurie en 2017, tandis qu'Antonio Giovinazzi en a fait six en 2018. Cependant, la donne a changé cette année, la durée des EL1 étant passée de 90 à seulement 60 minutes.
"C'est encore plus difficile qu'auparavant", souligne Frédéric Vasseur. "Si l'on se rappelle, nous avons fait le même exercice avec Charles en 2017, même avec Antonio en 2018. C'était toujours très difficile pour eux. Maintenant, cette saison, c'est encore plus difficile, parce qu'on n'a qu'une heure. Cela signifie que le premier relais est un peu plus court, et on a deux ou trois tours lors du premier relais, très souvent juste un ou deux tours dans le second, pour démontrer que l'on a le rythme."
"Avant la séance, tout le monde pensait : 'OK, ne fais pas d'erreur, tu n'as pas de pression, tu peux y aller doucement, mais fais ton travail'. Mais en fin de compte, tout le monde se focalise sur le chrono et connaît parfaitement la situation. Bien sûr, on a l'air stupide si on crashe la voiture, mais on peut avoir l'air stupide si on est trop lent. C'est un exercice très, très difficile", conclut le Français.
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