Les Haas éliminées en Q1, entre pépins techniques et rythme médiocre

Au Grand Prix d'Azerbaïdjan, pour la première fois de la saison, les deux Haas ont été éliminées en Q1.

La journée a été catastrophique pour Kevin Magnussen, qui a subi plusieurs problèmes techniques l'ayant empêché de parcourir plus de huit tours en essais libres – lors de la seule séance avant que les monoplaces n'entrent en régime de parc fermé – et de conclure ses qualifications comme il l'entendait. Le Danois a dû rentrer au stand avant même la fin de la première phase et a logiquement été éliminé, 18e, ne devançant que les deux pilotes accidentés : Nyck de Vries et Pierre Gasly.

"Je n'en suis pas complètement sûr, mais j'avais une sorte de problème au niveau de l'unité de puissance, bien que ça puisse être électrique. J'avais juste l'impression d'avoir des ratés", commente Magnussen, qui précise : "Dans ce tour que j'ai fini, mon meilleur tour de Q1, il y avait déjà des ratés. Ça m'a fait perdre pas mal de temps. C'est dommage quand ça arrive, mais il n'y a pas de raison de se lamenter. Il faut juste tourner la page."

Le pilote Haas a toutefois bon espoir de rebondir lors du shootout, du sprint et de la course principale. "Je pense avoir montré dans mon tour que ça se passait bien, même si je n'ai fait qu'à peu près deux tours d'attaque en essais libres. Je me suis d'emblée senti bien avec cette voiture, je me suis senti confiant. Espérons pouvoir renverser la situation demain."

Kevin Magnussen s'est vite retrouvé sur la touche lors des qualifications

Quand à Nico Hülkenberg, 15e des essais libres, il était finalement 17e et bon dernier des pilotes encore en piste à la fin de la Q1. "C'était assez difficile de trouver le rythme avec les drapeaux rouges et la longue attente entretemps", analyse l'Allemand. "Mais ce n'est pas une excuse. Je pense que les tours n'ont pas été aussi propres que possible. La Q2 était vraiment réaliste et possible, mais de petites choses ont empêché ça."

"C'était mineur : un peu de blocage à l'avant dans un virage, et dans un autre. Je crois avoir subi un énorme vent arrière ou de côté, et j'en ai souffert. Dans chaque tour, c'est juste un virage qui a fait la différence. J'en suis un peu déçu, mais nous allons attaquer à nouveau demain."

Hülkenberg est ainsi passé à un dixième à peine de la Q2. "C'est très serré en milieu de tableau, une petite différence ou un faible temps peut faire une énorme différence au niveau du classement. Tout est très serré à nouveau. Mais je crois que nous y sommes, nous sommes parmi tous ceux-là en milieu de tableau. Alors être en difficulté et en fond de classement aujourd'hui n'est pas génial", conclut-il.

Propos recueillis par Oleg Karpov