Formule 1 GP des États-Unis

Hamilton : "J'ai entendu que bien d'autres voitures étaient illégales"

Lewis Hamilton disposerait d'informations selon lesquelles d'autres monoplaces auraient dû être disqualifiées à Austin si elles avaient été contrôlées par la FIA.

Lewis Hamilton, Mercedes-AMG, deuxième

Au Grand Prix des États-Unis, Lewis Hamilton a égalé son meilleur résultat de ces deux dernières saisons avec la deuxième place à seulement deux secondes du vainqueur Max Verstappen… mais ça, c'était avant qu'il soit disqualifié.

"Je sortais juste de la conférence de presse, j'étais sur le point de prendre mon bain glacé, et Toto [Wolff] est arrivé en courant pour me le dire", relate le pilote Mercedes. "J'étais effondré après une si belle journée et une si bonne course. Ce n'est qu'en rentrant chez moi que j'ai eu toutes les informations. J'étais un peu découragé après cette journée, mais il y avait beaucoup de points positifs à en tirer."

En effet, l'usure des patins situés sous le plancher a été vérifiée sur quatre monoplaces à l'arrivée, et deux d'entre elles n'étaient pas en conformité : la Flèche d'Argent de Lewis Hamilton et la Ferrari de Charles Leclerc. Statistiquement, il n'était pas invraisemblable de présumer que d'autres concurrents avaient eu la chance de s'en tirer sans contrôle ; or, le septuple Champion du monde semble avoir des informations en ce sens.

"Tout d'abord, j'ai entendu venant de plusieurs sources différentes qu'il y avait bien d'autres voitures qui étaient aussi illégales mais qui n'ont pas été vérifiées, alors ils s'en sont tirés", indique Hamilton. "Cela fait 16 ans que je cours en F1, il y a eu de nombreux autres scénarios comme celui-ci où certaines personnes se sont sorties impunément de certaines choses et certaines ont eu la malchance de se faire vérifier. En fin de compte, il faut sûrement qu'il y ait une meilleure structure pour assurer la justice sur l'ensemble du plateau. On n'a jamais eu ce problème à Austin auparavant."

Lewis Hamilton, Mercedes F1 W14, Charles Leclerc, Ferrari SF-23

Lewis Hamilton (Mercedes) devant Charles Leclerc (Ferrari)

"C'est juste parce qu'il y avait la course sprint : une solution facile serait le fait que nous puissions modifier le plancher – aborder le week-end différemment plutôt que de figer la voiture dès le vendredi matin [avec le format sprint, le régime de parc fermé entre en vigueur dès le vendredi soir avec les qualifications, ndlr]. Surtout sur la piste la plus bosselée où l'on soit allés, car c'est vraiment la seule raison à ces défaillances : c'est super bosselé, et le comportement de certaines voitures est meilleur que d'autres. Regardez la Ferrari, regardez la tête de Charles et ma tête. Ça roule mal et nos têtes bougent beaucoup car la voiture touche par terre. Ce n'est pas parce que l'on fait rouler la voiture trop bas."

Le pilote anglais est en tout cas prompt à souligner l'impact mineur d'une telle infraction. "Une défaillance de 0,05 mm sur le patin arrière, ça ne va pas faire la différence entre la victoire et la défaite. Alors cette erreur n'est pas la raison pour laquelle on était si rapides. C'est pourquoi ça fait juste mal, pour nous. Parce que, vous savez, si on avait changé nos ressorts arrière, par exemple, on aurait peut-être eu une meilleure tenue de route", conclut-il.

Propos recueillis par Adam Cooper

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