Hamilton : Autant supprimer le plafond si la FIA se montre laxiste

Lewis Hamilton affirme que si la FIA n'applique pas des sanctions à la hauteur des infractions commises sur le plafond budgétaire, son utilisation n'a alors plus de légitimité.

Max Verstappen, Red Bull Racing RB18, se bat avec Lewis Hamilton, Mercedes W13

Photo de: Steve Etherington / Motorsport Images

Alors que la FIA a confirmé au lendemain du Grand Prix du Japon que Red Bull avait dépassé le plafond budgétaire de la saison 2021 en commettant des infractions "procédurales et mineures", causant ainsi une polémique majeure en raison du titre pilotes acquis l'an dernier et cette saison, la sanction qui pourrait être infligée à l'écurie autrichienne se fait attendre.

L'organe directeur et Red Bull sont aujourd'hui en négociation autour d'un accord d'acceptation d'infraction (Accepted Breach Agreement, en anglais), c'est-à-dire une reconnaissance formelle que les règles ont été enfreintes et une acceptation par l'équipe coupable de la sanction infligée. Puisque l'infraction se situe dans la limite de 5% du plafond 2021, soit moins de sept millions de dollars, Red Bull pourrait faire face à des pénalités financières et/ou sportives.

Lewis Hamilton, battu par Max Verstappen dans la course au titre 2021, a réagi à l'affaire dans le paddock d'Austin, où se tient ce week-end le Grand Prix des États-Unis. Le pilote Mercedes a insisté sur le fait que la FIA devait faire respecter son règlement afin de parer à d'éventuels débordements. Dans le cas contraire, Hamilton a estimé que le plafond n'avait alors plus lieu d'être.

"Je pense vraiment que la F1 doit faire quelque chose à ce sujet", a lancé le Britannique. "Sinon, si [le règlement] est assoupli, si [la FIA] se montre laxiste avec ces règles, alors toutes les équipes vont simplement passer outre. Dépenser des millions de dollars en plus pour n'avoir qu'une tape sur les doigts ne donne évidemment pas une bonne image à la F1. On pourrait tout aussi bien ne pas avoir de plafond budgétaire à l'avenir [dans ce cas]."

Hamilton a également fait part de sa confiance quant à la prise des "bonnes décisions" par Mohammed Ben Sulayem, président de la FIA, et par son équipe sur cette affaire. "Je dois le croire. Je veux leur donner le bénéfice du doute, naturellement", a indiqué le septuple Champion du monde, ajoutant que les responsables du championnat devraient être "fidèles aux valeurs du sport et aux règles qui ont été mis en place".

Avec Luke Smith

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