Lando Norris "déteste" les nouvelles F1

Après avoir passé une saison au volant de la nouvelle génération de F1, Lando Norris fait le bilan.

Lando Norris, McLaren

Photo de: Mark Sutton / Motorsport Images

Repoussée à 2022 en raison de la crise sanitaire, la nouvelle version du règlement technique de la Formule 1 a donné naissance à des monoplaces à la philosophie aérodynamique différente dans le but de réduire les turbulences et d'augmenter les opportunités de dépassement.

Si cet objectif a été atteint, avec une nette hausse du nombre de dépassements en 2022 par rapport aux saisons précédentes, ces nouvelles F1 ont également été accompagnées de leur lot de problèmes. Ainsi, Lando Norris a tiré un bilan négatif des F1 de 2022, le pilote McLaren préférant les sensations offertes par les machines de la génération précédente.

"Par rapport à l'année dernière, je déteste piloter [cette] voiture", a déclaré Norris fin 2022. "C'est un challenge différent. Je ne dirais pas que [les F1 2022] sont aussi agréables que celles des années précédentes, rien qu'au niveau du confort et de la manière dont vous passez sur les vibreurs. Vous êtes un peu plus limité maintenant."

Le marsouinage a été l'exemple le plus flagrant des problèmes ayant touché les F1 de 2022, le retour de ce phénomène aérodynamique désagréable pour les pilotes ayant été causé par l'importance accordée à l'effet de sol. De plus, pour tirer le maximum de performances de ces F1, il est devenu nécessaire de réduire la hauteur de caisse et de rigidifier les suspensions, ce qui a davantage contribué à l'inconfort des pilotes. Enfin, les voitures ont gagné du poids, 46 kilos au total, ce qui les a rendues plus pataudes et moins agréables à piloter.

Lando Norris, McLaren MCL36

Lando Norris, McLaren MCL36

"Même avec les réglages, vous êtes un peu plus limité", a ajouté Norris. "Généralement, [nous réglons la voiture] aussi bas et de façon aussi rigide que possible, et ensuite nous l'assouplissons un peu plus si elle est trop rigide. En gros, c'est comme ça que ça se passe à chaque week-end alors que les années précédentes, il y avait toujours beaucoup plus d'ajustements et d'expérimentations à faire et nous finissions toujours par connaître des week-ends différents avec des solutions différentes. Ce n'est pas le cas [aujourd'hui]. Nous pouvons moins jouer avec les vrais réglages, d'une certaine manière."

La révision de la forme du plancher et l'allègement des F1 (une perte de 2 kg) pourrait modifier le comportement des monoplaces et redonner le sourire à Norris, toutefois le Britannique n'en est pas convaincu. "À moins qu'il y ait de gros changements, je ne sais pas", a-t-il répondu au sujet d'une éventuelle amélioration du plaisir pris par les pilotes au cours des prochaines années.

Une solution serait de redonner aux F1 l'appui perdu lors du changement de réglementation, cependant cela aurait pour effet d'augmenter les perturbations aérodynamiques et donc de réduire les possibilités de dépassement.

"Ça ne peut qu'empirer car plus vous mettez d'appui sur la voiture, plus [le niveau de turbulences] sera mauvais", a affirmé Norris. "Je ne suis pas sûr mais je m'attends à ce que le fait de suivre [une autre voiture sur la piste] s'empire à mesure que les voitures changent et l'appui augmente. C'est un peu comme ça que ça marche de toute façon, à moins que la FIA ne mette en place d'autres solutions pour arrêter certains changements ayant généré une grande partie de 'l'air sale'."

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