Limites de piste : la FIA va accentuer le contrôle électronique
La FIA devait généraliser peu à peu l'utilisation de capteurs électroniques pour surveiller le respect des limites de la piste, en fonction des caractéristiques et des besoins d'un circuit à l'autre.
Alex Albon, Red Bull RB15
Glenn Dunbar / Motorsport Images
La FIA va accroître l'utilisation de capteurs électroniques sur certains circuits afin de faciliter la surveillance du respect des limites de la piste. Ce procédé, en vigueur à Spa-Francorchamps dans le Raidillon, donne entière satisfaction à la direction de course de la Formule 1 et s'est avéré dissuasif le week-end dernier. Une cellule était installée dans ce virage pour détecter tout passage hors-piste, et les commissaires avaient pour consigne d'annuler tout chrono réalisé en déclenchant ce capteur pendant les essais libres et les qualifications. En course, un système d'avertissement en cas de passage répété hors des limites avait été mis en place, et la tendance devrait s'accentuer à l'avenir.
"Il est prévu de l'utiliser dans d'autres endroits, potentiellement à des fins différentes", explique le directeur de course Michael Masi. "Il y a différentes solutions pour différents endroits, en fonction du style de virage. Je crois qu'en F1, personne ne l'a déclenché de tout le week-end [en Belgique]. Nous devons mettre en place davantage de capteurs, car cela semble créer un champ de force qui les empêchent de s'approcher !"
Néanmoins, la tolérance zéro telle que définie à Spa-Francorchamps, visant à assurer une constance tout au long du week-end, pourrait ne pas s'appliquer sur chaque Grand Prix. Pour la FIA, il est important de disposer d'un certain degré de flexibilité afin de s'adapter d'un week-end à l'autre, en fonction des caractéristiques de chaque tracé.
"Parmi ce que nous avons appris cette année, il y a le fait que des endroits posaient problèmes pour les limites de la piste en 2018 et n'en posent plus en 2019, et que d'autres qui n'avaient jamais posé problème en posent désormais", précise Michael Masi. "Le changement des monoplaces en est probablement la cause principale. Un des éléments, c'est d'examiner ce qui se passe le vendredi en essais libres. Ainsi, s'il y a un changement, il est présenté en conséquence lors du briefing des pilotes. Je ne dirais pas qu'il y a une solution unique qui convienne partout, mais qu'il s'agit d'analyser les choses sur chaque circuit et en fonction des circonstances."
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