Magnussen sceptique sur la nouvelle règle dans les stands
Kevin Magnussen n'est pas convaincu par la nouvelle règle instaurée par la FIA pour gérer le trafic à la sortie des stands.
Ce jeudi, la FIA a annoncé l'interdiction pour les pilotes de s'immobiliser dans la voie rapide de la pitlane. Cette décision fait suite aux incidents survenus au Grand Prix de Mexico, où plusieurs pilotes se sont arrêtés à la sortie des stands pour se laisser de la marge avant leur tentative chronométrée tout en respectant le temps maximal dans leur tour de préparation. Les pilotes ont le droit de s'immobiliser dans les stands, mais pas sur la voie rapide, afin de pouvoir être éventuellement dépassés.
Selon Kevin Magnussen, cette règle supplémentaire ne va faire que reporter le problème entre la sortie des stands et la seconde ligne de Safety Car, à partir de laquelle est chronométré le temps maximal, ce dernier ayant pour but d'éviter les bouchons dans le dernier secteur.
"Franchement, j'ai essayé de comprendre ça ce matin et je ne suis pas sûr de comprendre ce qu'on est censés faire", commente Magnussen. "Je crois qu'ils disent que si on veut aller lentement dans la pitlane, il faut se mettre sur la voie lente, pour qu'on puisse être doublé. Mais on ne va pas faire ça, car on ne veut pas que quelqu'un passe devant. Alors je ne sais pas trop comment on va créer les écarts entre la sortie des stands et la ligne de Safety Car 2. Ce qui se passait dans la pitlane va juste se passer à la ligne [SC2] désormais."
"C'est la SC2 qui définit l'écart au début du tour, parce qu'il faut au minimum cinq secondes à la SC2, autrement on risque d'avoir un écart trop faible au début du tour. L'écart doit se créer quelque part. Alors il va y avoir des bouchons, avant la SC2 plutôt que dans la pitlane."
Magnussen indique par ailleurs une amélioration de la situation au niveau du trafic dans le dernier secteur, tout en déplorant que la règle du temps maximal ne soit pas appliquée plus strictement : "Il y en a quelques-uns qui ont enfreint cette limite, le delta [maximal], alors je ne sais pas pourquoi il faudrait trop s'inquiéter de l'enfreindre. Une fois qu'ils laissent quelqu'un l'enfreindre sans pénalité, comment peuvent-ils pénaliser le suivant ?"
Kevin Magnussen (Haas)
Un billet d'avion inexistant
Magnussen a en tout cas manqué la journée média du jeudi au Grand Prix de São Paulo, en raison de difficultés inexpliquées liées à son voyage en avion, alors qu'il avait pris quelques jours de vacances au Mexique.
"Je ne sais pas ce qui s'est passé", relate le Danois. "Je suis arrivé à l'aéroport au Mexique, et je n'avais pas de billet. J'avais l'itinéraire, l'horaire du vol, tout était normal, mais j'ai essayé de m'enregistrer et je n'étais pas sur le vol. Et le vol était complet. Il n'y avait pas d'autres bonnes correspondances ici, et j'ai cru que j'allais rater tout le week-end. Même les jets privés, d'une part ils coûtaient un prix fou, et en plus il y avait des restrictions d'atterrissage, donc ça allait prendre des jours d'avoir les autorisations. Je me suis dit que ça allait être intéressant…" Magnussen est finalement repassé par Mexico avant de faire escale à Bogotá, en classe économique.
Propos recueillis par Jonathan Noble
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