Le marsouinage de Mercedes est "résolu", selon Wolff
Toto Wolff, directeur de l'équipe Mercedes, affirme que la marque à l'étoile n'est plus préoccupée par le marsouinage et doit désormais faire face à des problèmes causés par les réglages.
Est-ce que le marsouinage est de l'histoire ancienne chez Mercedes ? C'est ce qu'affirme le directeur d'équipe Toto Wolff après le Grand Prix du Canada, au cours duquel Lewis Hamilton et George Russell se sont montrés particulièrement compétitifs et ont décroché les troisième et quatrième places en course.
Cependant, même si le thème du marsouinage n'est plus d'actualité, les deux Flèches d'Argent ont gigoté en ligne droite tout au long du week-end à Montréal, un problème lié aux réglages selon Wolff. L'Autrichien explique que l'association d'une faible hauteur de caisse à des suspensions rigides rend la W13 particulièrement sensible aux imperfections de la piste.
"D'une certaine manière, nous avons disséqué ce que nous définissons comme le marsouinage ou le rebond", indique Wolff. "Je pense que le marsouinage, qui est le mouvement aérodynamique de la voiture, est résolu, nous y sommes parvenu aux alentours de Barcelone [au GP d'Espagne]. C'est plutôt le comportement des voitures qui est à l'origine des commentaires des pilotes. Les voitures sont tout simplement trop rigides. Le passage sur les vibreurs et les bosses est mauvais. Je dirais que, maintenant, en disséquant ce problème, on peut mieux l'aborder."
Après huit Grands Prix difficiles, Lewis Hamilton a retrouvé le podium au Canada.
Bien que Mercedes n'a fait qu'égaler son meilleur résultat de la saison en inscrivant 27 points lors d'un même week-end, l'équipe a montré un bien meilleur visage au Canada qu'en début de saison.
En raison du phénomène du marsouinage, les pilotes de la marque à l'étoile s'étaient précédemment contentés de faire de la figuration, sans jamais rivaliser avec les Ferrari et les Red Bull. Toutefois, Wolff pense que les progrès de Mercedes permettent aujourd'hui à l'équipe allemande de se calquer sur les réglages des deux équipes de tête sans risquer de provoquer du marsouinage, même si ces dernières doivent aussi composer avec des rebonds intempestifs.
"Ce que l'on voit avec les voitures, c'est simplement la rigidité", précise Wolff. "En regardant un ralenti des [Ferrari, Red Bull] et Alpine, on voit qu'elles rebondissent sur le vibreur d'une manière très dure. La rigidité de la voiture, c'est ce dont les pilotes se sont vraiment plaints. C'est quelque chose que nous devons examiner, comment nous pouvons réduire l'impact. Et bien sûr, plus la piste est lisse, mieux c'est, et plus les vibreurs sont bas, moins l'on voit ce phénomène.
Et pour que la tenue de route s'améliore, le directeur d'équipe a une solution : rendre la W13 compétitive même avec une hauteur de caisse plus importante. "Je pense que nous devons simplement ajouter plus de charge, plus d'appui, et le faire avec une voiture qui n'est pas aussi basse que prévu", ajoute-t-il. "C'est une direction claire : on peut voir les voitures prendre de la hauteur. C'est là que nous devons trouver de la performance."
Avec Jonathan Noble
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